L’un des papes de la gastronomie française s’est éteint ce lundi 6 août. Le chef français Joël Robuchon est mort à l’âge de 73 ans, à Genève, des suites d’un cancer du pancréas. Sur les réseaux sociaux, les réactions des grands chefs se multiplient, y compris au Québec.
Eric Gonzalez, chef français réputé — qui a gagné sa première étoile Michelin à l’âge de 27 ans — dirige les cuisines de l’Atelier Robuchon à Montréal depuis 2016. Il avait d’ailleurs effectué un stage en 2015 à Paris dans les cuisines de Joël Robuchon avec le projet d’ouvrir L’Atelier montréalais. Il a rendu hommage à son mentor en le remerciant sur Instagram :
https://www.instagram.com/p/BmIsSyzDsAp/?hl=fr&taken-by=chef_ericgonzalez
Sur Facebook, les équipes de L’Atelier de Montréal ont également posté une photo du chef le plus étoilé au monde en leur compagnie. Elles ont aussi pris le temps de le remercier et de souligner une dernière fois “sa vision”, “ses enseignements” et “son raffinement inégalé” :
https://www.facebook.com/AtelierdeJoelRobuchonMontreal/photos/a.538784889639345.1073741828.484779851706516/985576994960130/?type=3&theater
Son équipe montréalaise a aussi veillé à remettre au goût du jour certaines de ses phrases cultes à l’image de celle-ci : “La cuisine c’est comme la musique, un art dont il faut d’abord apprendre le solfège”, tout en rappelant la source d’inspiration qu’il représentait :
https://www.instagram.com/p/BmMHMTBj1Pd/?hl=fr&taken-by=joelrobuchonmtl
Le directeur de l’Atelier Joël Robuchon Montréal, Jean-Pierre Curtat, lui a également rendu un vibrant hommage sur sa page Facebook rappelant au passage que Robuchon avait été conquis par les fromages québécois, entre autres bonnes choses. Il a également résumé en une phrase le lien qui unissait le chef français à ses équipes : “On ne travaille pas avec M Robuchon. On entre dans sa famille”.
https://www.facebook.com/chefjeanpierrecurtat/photos/a.366496780463806.1073741829.358316711281813/506368793143270/?type=3&theater
On en parlait déjà ici, Jérôme Ferrer aussi lui a rendu hommage sur sa page Facebook dès qu’il a appris la nouvelle, faisant référence à la disparition récente de l’autre monument de la gastronomie française, Paul Bocuse :
https://www.facebook.com/173729522686508/photos/a.539336502792473.1073741824.173729522686508/1943424419050334/?type=3&theater
Au journal Le Devoir, Luc Boulay, chef et copropriétaire du réputé restaurant Le Saint-Amour, dans le Vieux-Québec, a confié : « Joël Robuchon, c’était plus qu’un grand chef, c’était un génie. Ça fait de la peine de voir partir un tel mentor ».
La chef québécoise, André Jourdan, a également dédié un post Facebook au chef disparu qui n’a cessé de l’inspirer. Au Journal de Québec, elle a raconté : « Joël Robuchon m’a donné envie de passer le reste de ma vie dans une cuisine grâce à son calme, son élégance et sa vision d’une cuisine où l’on respecte la plus petite laitue et le plus vulgaire poireau. En quelques mots, il m’a appris à sublimer le simple » :
https://www.facebook.com/AndreaJourdanLaBoutique/photos/a.245103205824081.1073741831.220297454971323/681941902140207/?type=3&theater
Enfin, comme on peut le lire ici, le chef Jean Soulard (qui devrait bientôt sortir un livre de recettes à base de cannabis) a également souligné l’importante transmission du savoir du chef Robuchon : « Il a pu décrocher une étoile dans un restaurant, mais il a réussi à avoir une constance dans tous ses restaurants. Il savait enseigner et transmettre son savoir, parce qu’on ne peut être partout à la fois. »