À l’heure des “fake news” et des “deep fake”, voici deux conférences qui devraient aider à voir plus clair sur les médias et leurs mécanismes. Dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias, une conférence intitulée “L’éducation aux médias à l’école, y a-t-il urgence ?” aura lieu le 1er mai à la Grande Bibliothèque (qu’on adore) et une autre le 2 mai (au même endroit), “Fake news : ne pas tomber dans le panneau”.
Directement inspirée de la Semaine de la presse et des médias dans l’école qui se déroule en France depuis 30 ans, la Semaine de la presse et des médias se déroulera dans plusieurs régions du Québec du 29 avril au 5 mai. Objectifs ? Permettre au public de comprendre le travail des journalistes et le rôle clef des médias dans la société. “À l’ère des fausses nouvelles, il est bon de rappeler que les journalistes s’engagent à dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité et que le seul intérêt qu’ils défendent est celui du public. Ainsi, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) souhaite rétablir le lien de confiance entre les citoyens et les journalistes, par le biais d’une foule d’activités organisées pour les jeunes et les moins jeunes“, peut-on lire sur le site de l’événement.
Le 1er mai, place à la conférence sur l’éducation aux médias dans les écoles québécoises. Quatre intervenants participeront à cet événement gratuit animé par Line Pagé, coordonnatrice du programme #30 secondes avant d’y croire : Normand Landry, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humains, Audrey Miller, directrice générale et éditrice de L’École branché, Serge Barbet, directeur délégué du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information en France (CLEMI) et Eve Beaudin, journaliste pour l’Agence Science presse et #30secondes avant d’y croire.
Ensemble, ils échangeront sur les défis de notre ère “où la désinformation est sur toutes les lèvres et la confiance envers les médias est ébranlée”. Comment l’école québécoise peut-elle éduquer aux médias et quel est le rôle des journalistes en la matière ? Le débat est lancé.
Le 2 mai, dès 19h, Jocelyne Cazin, journaliste, reporter et animatrice se fera un plaisir de vous aider à traquer les fake news. Si vous avez envie de lutter contre la désinformation, d’apprendre à débusquer les fausses informations, à repérer les sources et à vérifier leur crédibilité, c’est un rendez-vous.
La participation aux conférences est gratuite. L’entrée en salle se fera sur la base du premier arrivé, premier servi.