Du 4 au 6 novembre 2019, Montréal et Ottawa seront les hôtes des prestigieux Entretiens Jacques Cartier. Durant 3 jours, l’événement va rassembler plus de 5 000 acteurs et décideurs québécois et français pour créer des rencontres et des occasions de coopération entre les deux territoires. Décryptage en compagnie de Frédéric Bove, directeur des Entretiens depuis 5 ans.
Entre la France et le Québec, entre le savoir et le faire : Frédéric Bove est un acteur influent des échanges entre les entreprises (de la start-up aux grands groupes) et les universités. Autrement dit, créer des ponts économiques, académiques et culturels entre la France, le Québec et le Canada, c’est son quotidien.
Alors que Montréal et Lyon célèbrent cette année 40 ans de coopération, le Centre Jacques Cartier célèbre ses 35 ans d’activités et la 32ème édition des Entretiens Jacques Cartier. Autant dire que la programmation est à la hauteur de l’événement.
“Depuis 5 ans, on voit une augmentation du monde business, universitaire et politique qui échangent entre eux. Les Entretiens deviennent un cadre privilégié de rencontres, c’est ce que je crée !”, raconte le Lyonnais qu’on compare souvent à un “trait d’union” ou aux deux pierres qui génèrent l’étincelle. “Je trouve ça hyper noble de mettre en lien des personnes qui ont des intérêts communs en échange de connaissances. (…) C’est extrêmement vertueux comme rôle, et ça s’inscrit, selon moi, dans le phénomène de progrès”, raconte le Montréalais d’adoption depuis 13 ans.
Parmi la trentaine d’événements/conférences proposés à ne pas rater cette année : “Pour la promotion des femmes dans les postes de leadership sportifs” le 4 novembre, “Génomique et intelligence artificielle : une révolution en cancérologie” le 6 novembre avec Axel Kahn, “Déconstruction et reconstruction de l’industrie de la musique” le 6 novembre avec Kent (entre autres), “La ville bien élevée” le 5 novembre.
“Moi je les ferai toutes ces conférences !”, lance Frédéric Bove en riant. “C’est un temps où le monde des affaires, universitaire et politique se rejoignent avec leurs problématiques. Il faut être là”, a confié celui qui conseille à celles et ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat au Québec d’effacer tous leurs préjugés. “C’est le plus dur : il s’agit d’un moment d’anthropologie où il faut écouter les gens, comprendre l’environnement et le contexte. Et faites un plan d’affaires sans penser que le bilan de la première année sera positif”, a confié le Français qui invite les intéressé·es à assister à la conférence du 4 novembre intitulée “Témoignage/retour d’expérience d’entreprises françaises sur leur arrivée au Canada et le point de vue d’entreprises québécoises sur la culture d’affaires au Québec”.
C’est un rendez-vous ! Retrouvez toute la programmation ici.