Une vague rouge et blanche va s’abattre sur Montréal. Le 20 juillet, place à la traditionnelle féria (les taureaux en moins) dans le sublime décor d’une ancienne église, au Théâtre Paradoxe. Tradition oblige, pour cette septième édition, les Montréalais·es sont invité·es à revêtir la tenue rouge et blanche du “festayre” complétée de l’incontournable foulard blanc de la féria offert à l’entrée.
Créée en 2013 par Yan Niesing et inspirée des férias du Sud-Ouest de la France, la féria de Montréal s’inscrit aujourd’hui comme étant “le plus grand paquito d’Amérique du Nord” : en 2018, plus de 950 personnes ont répondu à l’appel, selon les chiffres fournis par l’organisation. “Cette année, on attend entre 1000 et 1200 personnes. Et on va commencer à faire la fête dès midi cette fois-ci avec le Village de la féria de Montréal !”, a confié Yan Niesing par téléphone qui cherche encore des bénévoles — avis aux intéressé·es.
Au programme et au menu des nouveautés cette année : du foie gras, une paëlla géante (préparée par Crème Fraîche), des ateliers de danses basques, des performances d’artistes burlesques, du flamenco, de la samba brésilienne, les cornemuses et tambours de Black Watch, entre autres.
La féria envahit le métro de Montréal
“On donne rendez-vous aux intéressés à 19h pétantes au métro Berri-UQAM pour la Marche du Festoyeur : on va se diriger tous ensemble, habillés de rouge et de blanc, vers le Théâtre Paradoxe !, rappelle l’organisateur au bout du fil. On en profitera pour chanter et faire un petit Paquito dans le métro, histoire d’échauffer les épaules pour la longue soirée à venir…”
Des navettes gratuites seront mises à la disposition des fêtard·es et feront la liaison directe entre la station Berri-UQAM et le Théâtre Paradoxe dans les deux sens toutes les 15 minutes de 20h à 3h du matin. “On veut que chacun puisse faire la fête de manière responsable et sécuritaire”, lance Yan Niesing, conscient que l’alcool coule souvent à flots durant ce type d’événement.
“Au même titre que les carnavals ou les fest noz, je considère la féria comme un cadeau culturel français au pays hôte. J’encourage donc vivement les Québécois à se joindre à nous !”, confie le Français dont l’événement sera retransmis en direct et en réalité virtuelle sur Facebook.
Une cinquantaine d’artistes devraient se succéder durant l’événement et un DJ sera aussi de la party. “On va profiter d’être dans une ancienne église pour faire jouer l’orgue…”. Olé !