Elle fait partie des artistes maliens — aux côtés de Toumani et Sidiki Diabaté, qui ont ajouté un joli supplément d’âme au sixième album solo de -M- (Matthieu Chedid), “Lamomali”. Fatoumata Diawara, la chanteuse et comédienne, s’apprête à jouer sa folk universelle à Montréal le 2 avril au National (dans le cadre des Productions Nuits d’Afrique) et le 3 avril au Palais Montcalm à Québec.
L’artiste qui a plus d’une corde à son arc et une carrière internationale bien établie présentera son dernier album “Fenfo”, co-produit par -M-.
Si vous ne la connaissez pas encore, retenez que Fatoumata Diawara est une artiste engagée. Classée en 2013 parmi les 100 Africains les plus influents par le New African Magazine, l’actrice-auteure-compositrice et interprète a l’habitude de mettre ses rôles et ses chansons au service des causes qu’elle défend. Elle avait été remarquée dans “Timbuktu” d’Abderrahmane Sissako — récompensé sept fois aux César 2015 — où elle interprète une chanteuse malienne résistant, par ses chansons, à la terreur islamiste.
Avec “Fenfo”, c’est un nouveau bijou de cette folk universelle, aussi sensuelle qu’engagée, où la tradition musicale wassoulou se mêle avec poésie au jazz, au blues, à la pop et à quelques subtiles touches électroniques, qu’elle propose.
C’est le duo K-IRI (Sarah-Judith d’origine burkinabé et d’Iri d’origine éthiopienne) qui assure les premières parties. Au programme : deux voix qui s’harmonisent autour de deux instruments de prédilection, une guitare sèche et un violon.