Un nouveau service de voiture partagée débarque à Montréal

Un nouveau service de voiture partagée débarque à Montréal

Par Marie-Hélène Dufays Marinescu / Le 20 mai 2025 / Actualité

Montréal accueille un nouveau joueur dans le monde de l’autopartage. Depuis le 12 mai, Leo Autopartage met à la disposition des Montréalais une flotte de 600 véhicules. Derrière ce nouveau service : Vulog, une entreprise française.

Les 600 voitures Leo s’ajoutent aux 4 400 Communauto de la métropole. Les Montréalais ont désormais le choix entre Leo Autopartage et Communauto pour leurs déplacements en voiture partagée. C’est la première ville d’Amérique du Nord qui accueille ce nouvel acteur. Vulog, l’entreprise française à l’origine de Leo, est un fournisseur de solutions pour opérateurs de mobilité. Son PDG, Gregory Ducongé, s’est dit agréablement surpris de l’accueil favorable réservé à ce second acteur d’autopartage.

Quelle différence avec Communauto?

Le service de mobilité offert par Leo est semblable à celui de Communauto, à quelques différences près. D’abord, le prix est légèrement plus élevé. Il faut compter 14,50$ pour une heure avec Leo, contre 13,50$ chez Communauto. Gregory Ducongé précise que « tout se fait depuis l’application ». Aucune clef n’est requise pour accéder au véhicule. 

La plateforme utilise également l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser sa flotte. Cela permet d’atteindre le taux de disponibilité le plus élevé possible et « faire en sorte que [les véhicules] soient disponibles » le plus longtemps possible, précise le directeur général. Les outils technologiques de Leo, notamment l’utilisation de l’IA, réduisent le délai d’attente mais aussi les risques de fraude pour l’opérateur, poursuit ce dernier.

Quant aux délais d’inscription, ils sont inférieurs sur Leo. Il faut compter moins de 24 heures, souvent une à deux heures suffisent pour s’inscrire et bénéficier des services, tandis que pour Communauto, il faut généralement attendre deux jours ouvrables.

Pourquoi Montréal ?

Les Montréalais étant des utilisateurs de Communauto de longue date, cela faisait de la ville un endroit idéal pour déployer un nouveau service d’autopartage. Selon le PDG, lancer un deuxième acteur sur le marché est bénéfique, tant pour les consommateurs que pour l’innovation. Jusqu’ici, Communauto était le seul service d’autopartage à Montréal. Voilà 30 ans qu’il dominait le marché. 

Pas un concurrent de Communauto

Pas question pour Gregory Ducongé de considérer Leo comme un concurrent de Communauto. Au contraire, il considère que Communauto a ouvert le marché de la voiture partagée. « Lorsqu’un nouvel arrivant s’installe sur le marché, il a tendance à [en] faire croître la taille dans son ensemble, plutôt que de prendre des parts de marché », assure-t-il.

L’arrivée de Leo entraîne davantage de possibilités d’autopartage et une plus grande visibilité pour ce type de service. « Certains préfèreront Léo, d’autres Communauto », et les utilisateurs « auront sans doute les deux applications sur leur téléphone, mais utiliseront [celle] qui leur conviendra le mieux ou la voiture la plus proche », pense-t-il.

Pour l’instant, le service n’a pas vocation à s’exporter ailleurs en Amérique du Nord, indique le PDG. L’objectif à terme serait de favoriser l’implantation d’autres opérateurs d’autopartage en Amérique du Nord.

À l’avenir, il souhaiterait développer des services qui permettront de fournir des véhicules partagés aux occupants d’une même structure, entreprises ou résidences.

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