De passage à Montréal dans le cadre de La Nuit des Idées 2019 (dont on a parlé ici), Laure Adler, figure féministe française incontournable, sera à la librairie Gallimard de Montréal ce 1er février. Elle participera à un entretien avec Marie-Andrée Lamontagne pour aborder, entre autres, son travail d’écrivaine et de biographe.
D’elle, vous connaissez sûrement l’ouvrage sorti en 2006 Les femmes qui lisent sont dangereuses. Avec Les femmes artistes sont dangereuses (2007), Laure Adler continue d’interroger la place des femmes en littérature et dans le monde des idées.
Comme on peut le lire sur La Presse, sous-représentées dans les musées, les galeries et les livres d’histoire de l’art, les femmes artistes ont été “sanctionnées par la mémoire collective, qui n’a choisi de retenir que les génies masculins”, résume tout simplement Laure Adler. “C’est une histoire occultée, une histoire d’invisibilité, de combat et une histoire de dignité, où les femmes ont été dominées, entravées.”
Dans son dernier ouvrage, l’auteure passe donc en revue des femmes artistes n’ayant a priori rien en commun, “sauf le fait d’appartenir à un sexe qui n’a jamais été considéré comme étant capable de fabriquer et non reproduire des images”, a encore précisé Laure Adler à La Presse.