Google est un outil diabolique. Il répond à toutes nos questions idiotes, corrige nos fautes d’orthographe… Et nous renseigne sur les recherches les plus fréquentes grâce à “auto-fill”, cette fonctionnalité qui complète les débuts de phrases tapées dans la barre de recherche.
En faisant des recherches sur la France dans le Google canadien, on en apprend de bien belles: “la France est foutue” correspond à l’auto-fill pour “La France est”. Le deuxième auto-fill le plus populaire pour “La France peut” est “la France peut-elle faire faillite”.
On s’est donc rendu sur le Google français pour voir les questions qu’on se pose de l’autre côté de l’Atlantique sur les Canadiens, le Canada mais aussi sur le Québec et les Québécois. Vous serez peut-être surpris·es.
On découvre que le fameux “puits canadien” fascine autant les Français que l’accent québécois ou parisien.
Sans surprise, les Français se soucient de la manière dont les Canadiens et Québécois les perçoivent. Mais également de ce qu’ils pensent de la neige en France… On remarque aussi que les Français·es ont l’air relativement intéressé par les rapports éventuels de séduction entre Français·es et Québécois·es :
Sans surprise, les Français·es se posent quelques questions sur les rapports qu’entretiennent les Québécois à la langue anglaise. Mais également à l’argent, à l’environnement et même à l’épargne :
Et bien sûr, le meilleur pour la fin…
One Response
Je pense que c’est extrêmement réducteur de ce que les Français peuvent penser des Canadiens et des Québecois, et plus profondément de faire autant de généralités en se posant uniquement sur l’Infaillible Google *ironique*. J’ai vécu un peu plus de deux ans à Montréal et je n’ai jamais fait ce genre de recherches. Il aurait peut-être été tout aussi “intéressant” de faire la même recherche mais côté Canada/Québec sur ce que pensent les Canadiens/Québecois de leur propre pays/province et ce qu’ils pensent des Français. Mais cela aurait sûrement été aussi réducteur de la pensée d’un peuple envers un autre.
C’est une façon de travailler. Rester assis derrière son ordinateur en interrogeant le Grand Oracle Google plutôt que d’aller à la rencontre des personnes et d’avoir de vrais témoignages. 🙂
Pourtant à Montréal, ce n’est pas un problème que de rencontrer toutes sortes de nationalités dont les Français et de leur poser des questions. Il suffit d’être assis à un café et d’entendre un accent à une table voisine.