Le Salon du Livre de Montréal entame sa 42e édition du mercredi 20 au lundi 25 novembre à la Place Bonaventure.
Conférences, rencontres avec les auteur.es., lectures… Tout au long de l’événement, des centaines d’activités sont proposées, plus variées les unes que les autres, pour découvrir les différents genres littéraires (comme la poésie, les littératures de l’imaginaire et l’essai); discuter de grandes causes comme la défense de l’environnement ; découvrir les dessous des maisons d’éditions ou tout simplement s’adonner au plaisir de la lecture. Cette année, le Salon du livre de Montréal a choisi de faire parler les histoires personnelles avec la thématique “Se raconter”.
À l’écoute du public
Fort de son expérience, le Salon du Livre entend bien satisfaire les attentes des visiteurs. « L’espace d’exposition a été revu afin de permettre une meilleure fluidité et plus de confort : les aires d’animation seront plus conviviales et permettront une nouvelle proximité entre les spectateur·rice·s et les auteur·rice·s ou les conférencier·ère·s. », explique Olivier Gougeon, directeur général de l’événement. « Nous avons entendu nos visiteur·euse·s qui réclamaient davantage d’espaces de lecture et de détente. »
Parmi les nouveautés 2019, notons “La matinée des petits”, vendredi matin, dans l’espace jeunesse : « Les enfants pourront profiter pleinement de leur visite dans un espace plus dégagé et dans une ambiance chaleureuse et adéquate, avec des animations spécialement programmées pour eux au sein du nouvel Espace jeunesse T », expliquent les organisateurs. Autre rendez-vous inédit : les territoires d’ici et d’ailleurs seront eux aussi mis à l’honneur avec un focus spécial sur le “quartier invité” Saint-Michel à Montréal, qui fera l’objet de plusieurs animations chaque jour ou “Clin d’oeil à l’Ukraine ” qui fera découvrir la culture de ce pays européen via une série d’animations et de conférences autour de la littérature ukrainienne, en présence d’auteurs dont l’écrivain Andreï Kourkov.
Les auteurs se racontent
« Des milliers d’auteur·rice·s et invité·e·s de marque seront invité·e·s à se raconter », promettent les organisateurs. Parmi ceux-ci, huit invités d’honneur en particulier dévoileront les dessous de leur métier. Rencontres avec Fanny Britt, dramaturge, écrivaine québécoise ; Jean-Paul Daoust, auteur et poète ; Tristan Demers, bédéiste et auteur, présent sur la scène culturelle québécoise depuis l’âge de 10 ans ; Antonine Maillet, auteure canadienne ; Andrée Poulin, auteure jeunesse ; Sheila Watt-Cloutier, activiste et essayiste inuite nommée pour le prix Nobel de la paix ; Webster, auteur, militant et rappeur ainsi que le Français Enki Bilal, scénariste, auteur, illustrateur et réalisateur reconnu internationalement pour son oeuvre en bande-dessinée. Ils se confieront lors de la traditionnelle série des “Confidences d’écrivains” et accompagneront diverses tables rondes. La thématique annuelle “Se raconter” sera présente au cours de plusieurs activités où les participants seront amenés à dévoiler certaines parcelles de leur vécu, « toujours dans un objectif de partage et de rencontres avec autrui », précise le salon.
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Au Programme
La poésie, les littératures de l’imaginaire et l’essai sont les trois grands genres valorisés lors de ce salon. Ils feront l’objet de multiples activités tout au long des cinq jours comme : le Poèmaton, la remise du Prix des horizons imaginaires, le jeudi 21 à 16 h dans l’Agora, ou encore la conférence “La littérature peut-elle parler de tout ?“, samedi 23 novembre, dès 11 h 30 à la Grande Place.
La Salon du livre de Montréal sera également l’occasion d’aborder de grandes causes de notre époque, des thèmes d’actualité où des réflexions sur le quotidien comme la parentalité, l’environnement, les médias, la diversité ou la technologie. Parmi la série de conférences, les visiteurs pourront par exemple se questionner sur “La littérature québécoise est-elle vraiment ouverte à la diversité ? “, “L’intelligence artificielle : avons-nous raison de la craindre ? “, “Crise des médias : quelles répercussions sur la culture … et sur les écrivains ? “, “C’est quoi, un père “juste correct”?” , “La transition écologique : un projet de société“, le tout débattu par les auteurs et avec de nombreux ouvrages pour support.