Après Montpellier, Toulouse, Nantes et Lyon, l’ESMA (École Supérieure des Métiers Artistiques) s’implante à Montréal, pour une première rentrée le 9 septembre. Une volonté du regroupement d’écoles créatives de se rapprocher des géants de l’industrie de l’animation.
Après Montpellier, Toulouse, Nantes et Lyon, cap sur Montréal. “Nous voulions rapprocher nos étudiants des grands studios d’animation montréalais“, explique Sophie Gilbert, directrice pédagogique. Car selon elle, Montréal s’impose clairement comme un leader de l’industrie 3D et d’animation. Et si les alumni des ESMA travaillent aujourd’hui dans plus de 15 pays, c’est à Montréal que les perspectives d’emplois sont les plus nombreuses.
Ainsi, le 9 septembre, la première promotion des étudiants de l’ESMA Montréal effectuera sa rentrée dans l’ancien complexe ExCentris. Créé en 1999, ce cinéma sera désormais consacré à l’enseignement des métiers artistiques. Les salles, préservées, serviront à la formation et à la projection du travail des étudiants.
Trois fois par an, en septembre, novembre et mai, des “cohortes de 25 étudiants” commenceront ce cursus intensif de 24 mois. À l’issue de cette formation pratique et professionnalisante, les étudiants recevront un attestation d’études collégiales (AEC), diplôme québécois. D’une durée totale de 1830 heures, le cursus, reconnu par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur du Québec, sera offert en 6 sessions de 4 mois.
Pourtant, dans les quatre établissements de l’ESMA en France, la formation est de niveau Bac +4. Et la rentrée, chaque année en septembre. “Au Québec, les jeunes préfèrent les études plus condensées”, explique la directrice pédagogique. Si la forme est différente, les objectifs pédagogiques, eux, sont les mêmes : une maîtrise des logiciels 3D, ouvrant de larges perspectives d’emplois dans de nombreux domaines de l’industrie créative.
L’ESMA Montréal compte faire appel aux talents locaux pour composer son équipe pédagogique. “Comme en France, tous nos enseignants travaillent à côté et font partie de l’industrie de l’animation”, précise Sophie Gilbert.
Une stratégie apparemment gagnante, puisque en 2018, l’ESMA a été classée « troisième meilleure école d’animation au monde », selon le réseau international The Rookies. Mais qui a un coût : 21 000 $ pour l’ensemble de la formation pour un étudiant québécois, 31 000 $ pour un étudiant international (dont français). Soit moins qu’en France au total, puisque le cursus est plus court. Aussi, l’école privée affiche sa volonté d’attirer les futurs talents québécois de l’animation. “Même si les étudiants français ou internationaux sont également les bienvenues !”
Pour renforcer son émulation créative, l’ESMA Montréal partagera ses locaux avec le Collège Salette (Design Graphique, Design Web et Illustration) et le Collège Marsan (Photographie). Et tout comme en France, l’admission des étudiants se fera sur étude du dossier scolaire et portfolio.Pour postuler, c’est ici !