Pour son 25ème anniversaire, le Festival du monde arabe de Montréal ne pouvait éviter la terrible actualité du Proche-Orient. Les organisateurs ont donc mis à l’honneur à la fois Gaza et le Liban, à travers une riche programmation mettant à l’honneur ces peuples, entre résistance et survie. Voici une sélection des moments forts à ne pas manquer, du vendredi 25 octobre et au samedi 23 novembre.
Pensez à jeter un œil aux détails des événements, il vous faudra probablement réserver votre billet à l’avance.
Musique : des voix de la résistance
Le festival propose plusieurs concerts incontournables :
- Nai Barghouti : la talentueuse chanteuse palestinienne se produira le 25 octobre à 20h dans la salle Pierre-Mercure.
- Abo Gabi : le chanteur palestinien né en Syrie chantera la mémoire de son peuple le 9 novembre à 20h au Théâtre Beanfiled.
- Réfugié à la mer est un voyage musical en hommage à ceux qui ont perdu la vie lors d’une traversée en mer. Le 7 novembre à 20h dans la salle Claude-Léveillée.
Conférences : comprendre la complexité des conflits
Plusieurs conférences et panels seront organisés pour plonger au cœur des enjeux géopolitiques et humanitaires :
- Gaza, réalités en mutation (31 octobre à 18h, salle Claude-Léveillé) : un panel avec des professeurs et journalistes pour mieux saisir les transformations récentes de la région.
- Écrire sous les bombes (4 novembre à 18h, UQAM) : une causerie avec Betty Taoutel, évoquant son expérience d’écriture sous les bombes au Liban. La dramaturge est également metteuse en scène et comédienne dans la pièce de théâtre Mono-Pause, qui sera interprétée la veille, le 3 novembre, à 20h dans la Cinquième Salle.
- L’état de Palestine : un enjeu planétaire (9 novembre à 15h, espace culturel Kawalees) : une réflexion avec le professeur Miloud Chennoufi le déni de droit dont est victime le peuple palestinien.
- Gaza, le déni occidental (12 novembre à 18h, salle Claude-Leveillé) : un panel qui rassemble deux femmes politiques québécoises sur l’invisibilisation du peuple palestinien.
- Colonisation : que nous dit Gaza ? (21 novembre à 18h, espace culturel Kawalees) : un panel réunissant notamment une avocate, une professeur de renom et un témoin de la Nakba, l’exode de centaines de milliers de palestiniens en 1948.
Projections : le cinéma au service de la mémoire
Le festival s’illustre aussi par une série de projections :
- Bouts de ficelles : un projet artistique collaboratif regroupant plus de 100 artistes du monde entier. Cette série de films sera diffusée en trois épisodes à l’UQAM :
- Épisode 1 : 6 novembre à 18h
- Épisode 2 : 10 novembre à 15h
- Épisode 3 : 18 novembre à 18h
D’autres films seront également à l’affiche au Cinéma du Parc :
- Gaza mon amour (2020) : comédie dramatique réalisée par Arab Nasser et Tarzan Abu Nasser (projection le 1er novembre à 19h)
- Arzé (2024) : comédie dramatique réalisée par Mira Shaib (projection le 2 novembre à 19h)
- Yallah Gaza (2023) : documentaire réalisé par Roland Nurier (projection le 3 novembre à 17h)
Pour voir la programmation complète, rendez-vous ici.