Ce vendredi 2 février 2019, vous le savez tous, c’est la chandeleur. Mais si vous avez bien prêté attention à votre calendrier canadien, vous aurez peut-être remarqué une autre fête : le jour de la marmotte, ou Groundhog Day. Une journée cruciale où plusieurs rongeurs décident du sort de l’hiver en Amérique du Nord.
C’est une vieille – et drôle – tradition du nouveau continent qui a lieu chaque année le jour où les Français s’empiffrent de crêpes : on prend une marmotte, on la sort de son terrier et on observe son comportement. Si elle a vu son ombre, l’hiver est prolongé de 6 semaines. Dans le cas contraire, le printemps devrait arriver plus tôt que prévu.
Cette célébration est particulièrement populaire aux Etats-Unis. Dans la petite ville de Punxsutawney, en Pennsylvanie, Phil la marmotte décide depuis de très nombreuses années de la longueur de l’hiver américain. Selon Radio Canada, cette année, le verdict est partagé puisque deux des quatre marmottes vedettes ont vu leur ombre.
La marmotte de la Nouvelle-Écosse, “Sam”, a vu son ombre avant de retourner se réfugier dans son terrier (la légende veut qu’elle y resterait encore un mois et demi). Pendant ce temps, “Willie”, le célèbre rongeur ontarien, lui, n’a rien vu… Même son de cloche du côté des États-Unis, en Pennsylvanie, où “Phil” n’a pas non plus vu son ombre. Cela présagerait un printemps hâtif. On a envie de leur faire confiance.
Quid du Québec ? La Belle Province a bien entendu sa propre marmotte : Fred, de Val-d’Espoir. En Gaspésie, la marmotte québécoise a vu son ombre tôt samedi matin. Le printemps serait donc tardif selon ses prédictions…
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Comme expliqué ici, dans son livre «The Day Niagara Falls Ran Dry», le climatologue David Phillips explique que sur 40 ans, les prédictions des marmottes ne se sont avérées exactes que dans 37 pour cent des cas.