(Article Partenaire) Detroit renaît de ses cendres. Hôtels branchés, restaurants à la mode et boutiques pour hipsters fleurissent. La presse internationale s’extasie. Mais il y a une histoire méconnue: comment Detroit est devenue une aubaine pour des centaines d’investisseurs français.
A l’origine de cette drôle de ruée tricolore vers l’immobilier de Detroit, on trouve Antoine Gendre. Ce Français, ancien banquier, reconverti en promoteur immobilier en Floride d’abord, avant d’arriver à Detroit, est devenu un des spécialistes d’un produit financier qui garantit des rendements à 10 ou 11%.
Le principe est simple: Antoine Gendre, via sa société Ameristar, achète des maisons, les rénove puis les revend à des investisseurs, en se chargeant de la gestion locative. C’est là qu’est le “secret”: les locataires bénéficient tous des aides fédérales au logement, connue ici sous le nom de “Section 8”. “C’est assez proche du système de la CAF en France, explique Antoine Gendre. Le gouvernement nous paie directement (tout ou partie du loyer selon les cas), ce qui permet de bénéficier de revenus garantis”.
Parce qu’il est Français, Antoine Gendre s’est adressé principalement à des investisseurs français, habitant aux Etats-Unis, en France ou ailleurs. En un an et demi, il a déjà acheté et revendu plus de 1000 maisons à Detroit et prévoit “d’en acheter et rénover 50 par mois en 2017”.
Les maisons sont revendues aux investisseurs entre 45 et 60.000 euros. “La plupart en achète un lot, l’investissement moyen est de 3 à 400.000 dollars, mais ça peut être beaucoup plus. J’ai un client qui nous a acheté 65 maisons”.
Venu étudier en Floride, avant d’y rester travailler chez Bank of America, Antoine Gendre s’est converti à l’immobilier à l’occasion de la crise de 2008. “J’ai vu l’opportunité: les prix de vente s’effondraient, alors que les loyers restaient stables. En outre, à l’époque, l’euro fort rendait les choses encore plus intéressantes pour les Français”. Petit à petit, sans aucun marketing, il développe son entreprise et gère quelque 400 maisons. Mais le marché est reparti à la hausse en Floride et il est beaucoup plus difficile de trouver des produits intéressants. Antoine Gendre s’est donc tourné vers la capitale américaine de l’automobile. Malgré l’amélioration du climat économique de ces dernières années, l’inventaire immobilier disponible est encore immense, garantissant de belles opportunités.
Antoine Gendre et ses investisseurs français ne sont évidemment pas les seuls à avoir découvert l’aubaine. Depuis plusieurs années, Detroit attire des investisseurs du monde entier. Et, inévitablement, quelques escrocs et une litanie d’investisseurs spoliés. “D’où l’importance de la gestion du bien, après l’achat”, souligne le patron d’Ameristar, qui en a justement fait sa spécialité: “on s’occupe de tout, y-compris trouver un locataire et assurer le suivi mois après mois”. Le choix des maisons individuelles plutôt que de “condos” permet aussi de limiter le risque, tout en améliorant le rendement, en éliminant les charges de co-propriétés souvent très élevées.
L’entreprise d’Antoine Gendre compte désormais une trentaine d’employés. Et des centaines de clients heureux: “honnêtement, dit-il, c’est le produit idéal, un investissement qui produit un revenu significatif dès le premier mois!”. Et pour répandre la bonne parole, il en a même fait un livre: Cash Flow From Day 1, publié aux Etats-Unis. Parce qu’il n’y a pas de raison que seuls les Français profitent de l’aubaine.
————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.