La belle saison approche, vous commencez à penser aux vacances scolaires et vous ignorez ce que feront vos enfants pendant que vous travaillerez ? Au Québec, les possibilités sont vastes, mais les places sont chères et le temps presse pour inscrire vos petits. Pour vous aider à faire le bon choix et vous garantir une tranquillité d’esprit bien méritée, voici huit questions essentielles à considérer dans votre quête du camp d’été parfait.
Êtes-vous plutôt camp de jour ou camp de vacances ? Les camps de jour se trouvent souvent à proximité de la maison, dans une école, un centre communautaire ou un centre sportif du quartier. Ils offrent aux enfants la possibilité de s’amuser durant la journée et de rentrer à la maison le soir venu.
De leur côté, les camps de vacances proposent une immersion complète, généralement en pleine nature. L’enfant dort et prend ses repas sur place. Les séjours en camp de vacances varient de deux nuitées à un mois. La plupart s’étendent sur une à deux semaines.
Lorsque vous dénichez un camp, n’oubliez pas de consulter les horaires et les services de garde proposés. Si vous avez de grosses journées de travail, vous aurez peut-être besoin de faire garder votre enfant le matin ou le soir, et vous devrez payer un extra.
Certes, en tant que parent, vous êtes responsable de l’organisation et de la logistique, mais ce sont vos enfants qui vivent l’expérience du camp d’été. Les meilleurs décisions se prennent ensemble.
Chaque enfant est unique, avec ses propres traits de personnalité et ses centres d’intérêt. Certains sont peut-être timides, d’autres extravertis, casse-cou ou doués de leurs mains. Il est donc crucial de tenir compte de ces caractéristiques pour garantir leur épanouissement au sein du camp choisi. Il existe une multitude d’options de camps spécialisés et de camps multi-activités à Montréal et aux alentours.
Votre enfant ne cesse de créer des petits spectacles à la maison ou ne veut pas lâcher sa planche de skateboard ? Pourquoi ne pas l’inscrire une semaine au camp de jour du TAZ ou lui offrir une initiation au théâtre avec le Camp des Arts ?
Selon l’Association des camps du Québec, une semaine en camp de jour coûte généralement environ 200$. Cependant, pour certains établissements tels que le CF Montréal, le coût peut dépasser le double de cette somme. Heureusement, il existe des options abordables pour les budgets limités. Certains camps bénéficient de subventions, ce qui permet de réduire les coûts pour les participants. D’autres établissements comme le Centre Sablon proposent un soutien financier aux familles aux revenus plus modestes.
« Beaucoup de parents ont des budgets limités. Souvent, on paie une semaine de camp plus cher pour faire plaisir, et des camps moins chers pour le reste de l’été », confie Marie-Luce Fortier, Montréalaise et mère de deux garçons.
Gardez un oeil sur les dates d’inscription aux camps d’été que vous visez. Certains ouvrent très tôt dans l’année, les place sont souvent limitées et la demande est forte. Il est important d’être préparé au risque de se retrouver sur liste d’attente, compte tenu de la saturation du système. Au plus tôt vous inscrivez votre enfant, au plus vous maximisez vos chances de lui sécuriser une place.
Posez la question à vos enfants, car il y a de grandes chances qu’ils aient très envie de retrouver leurs copains d’école pendant l’été. Et les réunir pourrait vous faciliter considérablement la vie. « Si plusieurs enfants qui se connaissent vont dans le même camp, on peut collaborer avec les parents, éventuellement faire du covoiturage pour aller chercher ou déposer les enfants », souligne Marie-Luce Fortier.
Pour vous assurer que votre enfant est entre de bonnes mains, l’Association des camps du Québec est la référence à laquelle il faut se fier. Cette organisation délivre des certifications aux camps d’été selon des normes strictes de sécurité et de qualité. En effet, l’ACQ est la seule entité au Québec à effectuer des visites de contrôle, un processus crucial étant donné qu’aucun permis n’est requis pour ouvrir un camp. De plus, si un camp est certifié par l’ACQ, cette dernière se charge de l’enregistrement des plaintes éventuelles, de leur traitement et du suivi.
« Il ne fait pas de doute que des camps qui ne sont pas membres de l’AQC sont de bons camps, mais ces camps ne sont pas visités ni contrôlés », explique Valérie Desrosiers, coordonnatrice aux communications à l’Association des camps du Québec.
Il ne s’agit pas pour autant de discréditer les camps non certifiés, mais plutôt de prendre certaines précautions. Lors de l’inscription de votre enfant, vous pouvez par exemple vous renseigner sur l’âge minimum des employés, les ratios d’encadrement et les plans d’urgence mis en place en cas de problème, tels qu’une blessure, une réaction allergique ou l’égarement d’un enfant.
« Parfois, on n’a pas le temps de regarder si les intervenants sont qualifiés, on est pris au dépourvu et on croise les doigts pour que tout se passe bien. Il ne faut pas hésiter à s’assurer auprès de son enfant que tout se déroule bien », ajoute Marie-Luce Fortier.
Pour commencer, vous avez la possibilité de parcourir la liste des actuels 225 camps certifiés par l’Association des camps du Québec. S’ils ne correspondent pas à vos critères, vous pouvez également envisager les camps municipaux jugés conformes par l’ACQ.
Voici quelques suggestions de camps originaux :
– Apprentissage du soccer au sein du CF Montréal
– Rapprochement avec la nature au parc du Mont-Royal avec Les amis de la montagne
– Initiation à la magie au Campus MIL
– Acrobaties à l’école du cirque de Verdun
– Coaching en skateboard, BMX ou trottinette au skatepark TAZ
– Découverte des arts de la scène au Camp des Arts
– Cours de photographie avec Entre quatre yeux