En manque d’adrénaline ? On a ce qu’il vous faut. À 1h30 de Montréal, le 8 juin, mettez le cap sur le Mont Sutton et suivez les instructions de Mathieu Gibert, un ancien charpentier qui faisait aussi partie des forces spéciales de l’Armée de l’air en France. C’est à lui qu’on doit la Valhalla Race, une aventure en équipe de 4 à 6 personnes, mêlant course à obstacles et jeu d’évasion qui a lieu une fois par an depuis 2017.
“Nous avons accueilli 150 personnes à la première édition, 450 à la deuxième et prévoyons 1200 personnes pour cette année”, raconte l’ex militaire français qui, en 2016, a mis 8 mois à faire mûrir son projet encore inédit au Canada. “L’idée a germé au moment où les jeux d’évasion et les courses d’obstacles ont commencé à être en vogue à Montréal”, se souvient celui qui a voulu faire d’une pierre deux coups. “Pour ce genre de course, les muscles et le cerveau doivent être aussi compétents l’un que l’autre”, confie Mathieu Gibert qui a quitté son emploi de gestionnaire de projet la semaine dernière pour se consacrer uniquement à sa Valhalla Race. “À un mois de l’événement, on compte déjà plus de 800 inscrits contre 450 l’année dernière. Ça prend beaucoup de gestion et d’organisation”.
Pourquoi le Mont Sutton ? “Tous les endroits ne se prêtent pas à ce genre d’événement. On a été tout de suite accueillis par l’équipe du Mont Sutton qui organise régulièrement des événements sportifs tout au long de l’année et puis ce sont des paysages à couper le souffle”, rapporte le sportif à l’origine du parcours de 8 kilomètres où les obstacles (25) et les énigmes s’enchaînent.
Avant le départ, chaque membre de l’équipe se voit attribuer un rôle ainsi qu’un objet rattaché à ce rôle qui pourrait s’avérer utile durant le parcours…
“Tout le monde à partir de 12 ans peut participer à la Valhalla Race, il n’y a aucune contrainte de temps mais c’est vrai qu’il faut s’entraîner un minimum pour apprécier le parcours le jour J”, conseille le Français avant de rappeler que ce sont les participant·es qui définissent eux-mêmes leurs objectifs. “On peut le faire en 1h ou en 4h, en marchant ou en courant, à chacun son rythme”.
Petite nouveauté cette année : des rebondissements à mi-parcours mais on n’en saura pas plus… En attendant, Mathieu Gibert prévoit déjà d’organiser des événements privés pour certaines entreprises et universités d’ici la fin de l’année. “Et l’année prochaine, il y aura certainement deux événements au Québec et deux autres en Ontario”. Bonne chance !