Ce 9 décembre 2018, Maryse Condé était à Copenhague pour recevoir le prix Nobel « alternatif » de littérature. FrancoKaraïbes, l’organisme montréalais à l’origine de “La Grande Dictée” (dont on a déjà parlé ici), est justement en train de préparer un club de lecture éphémère sur l’écrivaine guadeloupéenne. À cela s’ajoute un “Café littéraire Nobel” qui se tiendra en février prochain à la BAnQ de Montréal.
Si vous aimez lire et découvrir de nouveaux écrivains, ne vous privez pas de répondre à l’appel lancé par FrancoKaraïbes auprès du grand public québécois pour rassembler des “lectrices-lecteurs” afin de constituer ce club de lecture composé de 20 personnes.
Concrètement, l’organisme offrira un roman à chaque personne intéressée qui sera ensuite invitée à participer à la discussion organisée à la BAnQ en 2019. Vous pouvez d’ores et déjà déposer votre candidature par courriel à [email protected] (au plus tard le 31 décembre 2018 minuit).
Maryse Condé, en bref
Née en Guadeloupe, Maryse Condé a étudié à Paris, avant d’aller vivre en Afrique, d’où elle a tiré l’inspiration pour son best-seller : Ségou (Robert Laffont, 1985). Elle a ensuite publié une trentaine de romans dont Moi, Tituba, sorcière (grand prix littéraire de la Femme, 1986), La Vie scélérate (prix Anaïs-Ségalas de l’Académie française, 1988), Le Cœur à rire et à pleurer (prix Marguerite-Yourcenar, 1999).
Actuellement enseignante de littérature à l’université de Columbia (New York), Maryse Condé a été, en 1993, la première femme à recevoir, pour l’ensemble de son œuvre, le prix Putterbaugh décerné aux États-Unis à un écrivain de langue française.