Sinik : « Quand on a découvert le Québec, on n’était pas prêt »

Sinik : « Quand on a découvert le Québec, on n’était pas prêt »

Par Ouissem Gombra / Le 10 mai 2018 / Agenda

De retour sur scène après quelques années d’absence, Sinik a débuté sa tournée au Québec ce mercredi 9 mai 2018 pour un concert événement à l’Astral de Montréal. Le rappeur originaire des Ulis est très heureux de retrouver un public qu’il affectionne énormément.

Cela faisait plus de 5 ans que Sinik n’avait pas remis les pieds au Québec. Le revoir sous le soleil de Montréal après une petite pause loin des micros et de la scène a de quoi le mettre de bonne humeur, d’autant plus que le rappeur garde de très bons souvenirs du Canada. « C’est un putain de bon public chaleureux. Je le dis honnêtement. Pas parce qu’on est ici ! On est toujours super heureux de venir ici, ce sont des dates qu’on attend avec impatience », assure-t-il.

Son public québécois, composé de locaux et de Français, fait partie de ceux qui ont particulièrement marqué l’artiste… qui avait pourtant été prévenu. « Diam’s m’avait beaucoup parlé du Québec alors que je n’étais pas encore connu. Quand on l’a découvert, on n’était pas prêts, on ne s’attendait pas à ça ! Je me suis cassé la voix le premier soir tellement j’étais bouillant sur scène », se souvent Sinik.

Depuis son retour à la musique en autonme dernier avec la sortie de son EP Drone, l’homme originaire de l’Essonne avait déjà prévu de revenir dans la Belle Province. « C’était une volonté. On a sorti le projet pour pouvoir revenir ici ! C’était programmé depuis le début ! On s’est dit qu’il fallait envoyer un nouveau projet pour revenir au Québec et donner de l’actualité aux gens », assure celui qui sera également en concert à Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières.

Les retrouvailles avec la scène québécoise risquent d’être particulièrement animées vu l’estime réciproque entre le rappeur français et son public canadien où l’ambiance est décuplée. « Ici, il n’y a aucune retenue ! Les gens viennent s’amuser et le font à fond. En France, ceux qui viennent s’amuser vont être un peu plus réservés. Ici, dans la culture, on s’amuse : c’est un public à l’américaine. J’avais fait une date aux Foufounes Électriques, j’étais choqué ! Je me suis dit : on est dans un clip en fait ! », se souvient Malsain L’Assassin.

En retrait de la musique ces dernières années, Sinik en avait profité pour se consacrer à l’une de ses passions : le tatouage. Une culture particulièrement développée au Québec et que l’artiste suit avec un grand intérêt : « Il y a une artiste canadienne que je kiffe, Nathalie Duquette, qui vit à Sherbrooke et qui doit venir me tatouer. Elle fait des superbes portraits. J’adore son travail. » La Québécoise – dont le salon Nephtys Tattoo connaît un grand succès – devrait être invitée dans le salon du rappeur – Watch My Tattoo – situé dans le 14e arrondissement de Paris.

« Toujours avec la même rage qu’à ses 24 ans », Sinik doit revenir du côté de Montréal l’année prochaine pour cette fois-ci défendre son nouvel album à paraître en novembre prochain. « J’espère qu’on va revenir en 2019 faire une vraie tournée ici avec des salles plus grandes », annonce-t-il. Pas question cette fois-ci de raccrocher les crampons : « Si j’avais l’impression d’être devenu tout mou, honnêtement j’arrêterai. Ce qui me pousse c’est d’aller sur scène et de mouiller le maillot. »

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