“Je voulais rester à la cité, mon père m’a dit, la la la”. Rim’K, vous vous souvenez ? Le tonton du rap français, originaire de Vitry-sur-Seine, n’a pas encore raccroché le micro. Il viendra même se produire le 9 novembre à Montréal, au Théâtre Rialto.
Rim’K, connu pour avoir formé le groupe 113 avec Mokobé et AP, a sorti le classique “Princes de la ville” en 1999 — quasiment composé par Dj Mehdi. C’est en 2004 qu’il se lance dans sa carrière solo avec un premier album intitulé “L’enfant du pays”.
Chez Universal depuis 2016 et 3 projets
Après une série de freestyles “Hors Série” sur Youtube, il signe avec Millenium Barclay (une filiale d’Universal) et annonce mi-2015 un nouveau projet intitulé “Monster” qui sort début 2016.
En 2017, place à “Fantôme”, un album qui contient des featurings avec les rappeurs Sch, Lartiste, Sadek et S.Pri Noir. Ce 21 septembre 2018, il a sorti “Mutant”, son nouvel album solo. Le rappeur français s’entoure aujourd’hui des rappeurs de la nouvelle génération comme Ninho, Vald ou YL. « J’ai beaucoup de reconnaissance pour les jeunes rappeurs d’aujourd’hui, parce qu’ils reconnaissent le travail qu’on a fourni avant », a t-il affirmé dans une interview accordée au Mouv’.
Avec les titres “Big Fumée” ou “Demain j’arrête”, Rim’K ne cache rien de sa (forte) consommation de cannabis. En concert à Montréal le 9 novembre, soit 23 jours après la légalisation de la marijuana au Canada, on se pose une question : simple coïncidence ou Rim’K est-il venu faire le plein avant de passer l’hiver au chaud ? On lui demandera. Ce qui est sûr : « elle te frappe à la tête, elle te cogne les pec’, je roule un dernier pét’, c’est sûr qu’demain j’arrête. »