Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 17ème épisode, c’est au tour d’Olivia Harrel de nous raconter son retour. La Française, architecte d’intérieur, a vécu un an au Mexique puis trois ans et demi en Turquie. Le choix de l’impatriation lui a été quelque peu imposée puisqu’elle et sa famille ont dû rentrer à Paris pour des raisons de santé. Non pas la sienne, mais celle de son beau-père. Même si le goût d’inachevé aurait pu se faire ressentir, pour la Française, “rentrer au pays vaut le coup surtout quand votre famille a besoin de vous”.
En revanche, elle confie que “personne ne vous attend, ni la société, si le travail, ni les anciens collègues”. “La majorité des gens n’ont pas bougé, mais vous, vous avez beaucoup changé”, raconte Olivia Harrel, qui estime que l’expatriation ouvre l’esprit. “On a pu découvrir des gens, des cultures, il y a une vraie ouverture à l’autre. Depuis que je suis rentrée à Paris, je vais voir au moins une exposition par mois”. Ce qu’elle ne faisait jamais avant son expatriation.