On en parlait ici : lorsqu’elle a pris la tête du Musée des beaux-arts de Montréal en 2007, Nathalie Bondil en est devenue à la fois la première femme directrice et conservatrice en chef et la plus jeune. Depuis, l’institution montréalaise n’a cessé d’accroître le nombre de ses adhérents et visiteurs. Ce 11 octobre 2019, le titre de chevalière de la Légion d’honneur (la plus haute distinction nationale française) lui a été remis par le ministre français de la Culture, Franck Riester. Une récompense bien méritée.
Le ministre en a profité pour souligner le dynamisme et la vision de Nathalie Bondil, qui ont “mobilisé son énergie sans limites au service de l’extraordinaire développement du Musée des beaux-arts de Montréal”. Il a également mis l’accent sur l’engagement indéfectible de la directrice générale dans la diffusion et la promotion d’artistes de la francophonie sur la scène mondiale, comme en témoignent les expositions à grand déploiement, telle “La planète mode de Jean Paul Gaultier : de la rue aux étoiles”, ou les partenariats conclus avec de multiples institutions muséales françaises.
“Ce Musée, vous l’avez transformé. Il est bien plus qu’un lieu de conservation et d’exposition. Ce musée est une véritable cité des arts ouverte à tous Et qui, grâce à vous, a acquis un rayonnement international unique”, a-t-il ajouté avant de rappeler combien l’évolution du MBAM était empreinte de la vision humaniste de Nathalie Bondil. “Le développement du Musée poursuit l’ambition d’en faire un vecteur de progrès social. En cherchant à donner à tous l’accès à la culture, vous lui avez insufflé une vocation inclusive et humaniste. Vous veillez à accorder une place de choix aux artistes autochtones et à ceux issus de la diversité, notamment à travers les programmes de résidences. (…) Vous développez également l’accessibilité du Musée à tous, pour en faire un lieu chaleureux et fédérateur, où chacune et chacun se sentent les bienvenues”.