L’association des Étudiants Français de l’Université de Montréal (EFUM) offre des bourses aux étudiants expatriés. Un moyen de les soutenir durant la pandémie.
« Les étudiants français ont été mis de côté pendant cette crise », se désole Tristan Gassert, Vice-Président aux affaires politiques de l’association des Étudiants Français de l’Université de Montréal (EFUM). C’est suite à ce constat que l’EFUM a décidé de mettre en place un système d’aides pour accompagner les étudiants internationaux dans cette pandémie sans précédent.
L’automne dernier, la Société des Membres de la Légion d’Honneur de Montréal a sélectionné l’association étudiante et a décidé d’appuyer financièrement son projet. « Le cœur de notre projet était de juguler différentes problématiques pour les étudiants expatriés touchés par la crise actuelle : isolement, finances, moral, etc. » poursuit le Vice-Président.
En décembre dernier, l’EFUM reçoit alors 5000$ de la SMLH et commence dès lors à développer son projet qui se compose de deux phases. Dans un premier temps, 4 bourses de 500$ seront offertes. Elles seront délivrées par le service de bourses de l’Université de Montréal lui-même. « Le service des bourses va chercher les meilleures candidatures. On veut aider les étudiants qui ont vraiment été affectés d’une façon conséquente par la pandémie », argumente le jeune finissant en relations internationales. Dans un deuxième temps, l’association prévoit des cartes cadeaux mais aussi des idées à plus long terme.
Des projets annexes
L’EFUM souhaite utiliser l’argent restant pour aider ponctuellement les étudiants, notamment avec des cartes cadeaux d’épicerie. Il y a de ça une semaine, dix cartes cadeaux de 50$ ont alors été distribuées. « On a tiré au sort des étudiants qui ont manifesté leurs besoins », poursuit Tristan. Suite à la forte demande, l’association a réagi en ajoutant 10 autres cartes-cadeaux, cette fois-ci de 25$.
Dans les prochaines semaines, l’EFUM prévoit d’offrir des paniers remplis de produits français aux étudiants. Ils sont en ce moment même en plein démarchage auprès de commerçants de la communauté française et espèrent constater une « belle mobilisation » de leur part. L’association compte pouvoir mettre en place ces paniers « mal du pays » le plus rapidement possible : « Offrir des paniers de bons produits locaux qui rappellent certains repères, c’est très réconfortant » explique le vice-président.
L’EFUM appréhende d’ores et déjà la rentrée prochaine en imaginant différentes activités qui viendront combler les efforts d’endiguement de la détresse psychologique de nombreux étudiants. « La pandémie ne va pas finir de suite. Alors, on aimerait aussi être là pour aider à cicatriser les blessures, même plus tard », conclut-il .