À partir du 26 mai, Montréal devient sportive et écologique sous l’impulsion du festival Go Vélo. Claudine Sauvadet, porte-parole de la Coalition Vélo de Montréal, livre ses astuces pour magasiner un vélo d’occasion.
Les beaux jours approchent, quoique cette information soit contestée par certains sceptiques. En tout cas, les sorties à vélo approchent. Comment s’équiper malin ? « Assurez-vous qu’il ne s’agisse pas d’un vélo volé ! », avertit Claudine Sauvadet. Les vols de vélos étant « en recrudescence à Montréal », selon Jacques Quevillon, propriétaire de Vélo Montréal. Alors,la vigilance s’impose !
Claudine Sauvadet ne recommande pas spécialement de se rendre sur le fameux site de petites annonces du Québec. « Kijiji regorge de vélos volés ! » déplore la porte-parole. Si vous tenez vraiment à magasiner via ce biais, assurez-vous auprès du registre “Projet Vélo” du SPVN, la police de Montréal, que votre futur achat ne soit pas buriné. Une démarche sous la responsabilité du futur acquéreur.
Dans la même veine, redoublez de vigilance face aux vendeurs de vélo dans la rue. « Au minimum, posez au vendeur le plus de questions possibles pour savoir s’il est bien le propriétaire. Mieux, demander une facture originale », recommande Claudine Sauvadet.
Certaines boutiques spécialisées dans l’usager ont pignon sur rue. Claudine Sauvadet cite le ReCycliste situé sur Le Plateau. « Ils récupèrent des pièces de vélo et remontent de nouveaux modèles à partir de là », explique la bénévole. Autre adresse chaudement recommandé par Coalition Vélo : SOS Vélo. Au cœur du Quartier des Spectacles, cette entreprise de réinsertion sociale et solidaire collecte toute l’année des vélos usagers, donné par leurs ex-utilisateurs.
Via une grande vente annuelle, Cyclo Nord-Sud est une OBNL qui récupère des vélos inutilisés et les revalorise dans différentes initiatives locales et internationales afin qu’ils servent d’outils de développement. Le volet montréalais retape donc des bicyclettes venant de différents pays en développement, comme Haïti. Le personnel, via un organisme de réinsertion, apprend à réparer un vélo, avant de les revendre. « Les prix sont très variables, de 50 à 450$ », précise Claudine Sauvadet.
Plutôt que les sites de petites annonces sans filtres, Claudine Sauvadet recommande plutôt les groupes Facebook bien achalandés. Avec plus de 9000 membres, le groupe « Vélo d’hiver » permet de poser des questions, de donner ses critères de recherche, et de trouver facilement l’objet de sa recherche. Le groupe « Vélo-pièces VENTE ÉCHANGE » représente une autre alternative, selon Claudine Sauvadet, pour qui « il y a moins de chance que le vélo soit volé ».
Et vous, vous magasinez où ?