Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après l’appel lancé par Judith Jasmin pour aider les enfants français dans le besoin, la Québécoise Hélène Massicote Stevens et la Française Marion Deichmann entretiennent une correspondance qui se terminera à la fin des années 50. En 2017, elles ont eu la chance de se rencontrer en chair et en os. Elles seront à nouveau réunies ce 5 juin à La Grande Bibliothèque de Montréal pour un entretien exceptionnel.
Le hasard fait parfois bien les choses. En 2016, Marthe Léger, alors archiviste à BAnQ Vieux-Montréal, découvre leurs lettres dans les archives d’Hélène Massicote Stevens. Cette passionnante découverte a finalement donné lieu à une émouvante première rencontre entre les deux femmes désormais âgées de 85 ans.
Au programme de l’événement du 5 juin 2018 : des lectures d’extraits de lettres qui constituent de précieux témoignages d’amitié et d’entraide, dans lesquelles on y apprend notamment que Marion remercie la mère d’Hélène Massicotte Stevens pour les colis de vêtements et de nourriture qu’elle lui fait parvenir. Durant la guerre, Marion Deichmann a perdu une partie de sa famille à Auschwitz et en particulier sa mère dans la rafle du Vel d’Hiv’.
L’événement sera animé par la journaliste Azeb Wolde-Giorghis (qui a réalisé deux reportages sur cette histoire) en présence des deux amies et de l’archiviste qui les a aidées à se rencontrer. À ne pas manquer.