Le festival Fantasia, c’est ce soir que ça commence ! Du 11 juillet au 1er août 2019, pas moins de 130 films, documentaires et courts métrages seront présentés aux cinéphiles montréalais. Pour sa 23ème édition, plus de 400 membres de l’industrie du film se réuniront à Montréal. C’est peut-être le moment d’apercevoir votre acteur favori ? Qui sait…
En plus des films sélectionnés, le festival Fantasia propose de nombreuses activités reliées au monde du cinéma. On vous invite à tester ‘‘l’Expérience Fantasia VR’’. Les vendredi et samedi 19 et 20 juillet de midi à 20h, le public de Fantasia aura la chance de plonger dans une sélection internationale en VR. Au total, 12 expériences en réalité virtuelle vous attendent, dont une série documentaire en 5 épisodes indépendants et de nombreux films de genre.
Le Festival remet également au goût du jour des films des années 1990. Mentions spéciales pour ‘‘L’assassin jouait du trombone’’ et ‘‘La vengeance de la femme en noir’’, projetés à la Cinémathèque de Montréal. Deux thrillers burlesques qui n’ont pas pris une ride !
Pas d’invités français au festival cette année, mais plusieurs titres en provenance de l’Hexagone ou réalisés en France. Voici notre sélection :
Un savant fou tente de créer l’être androgyne parfait. Une telle œuvre n’est cependant possible qu’au travers de l’alchimie de deux âmes séculaires, celles de Dolorès (Arielle Dombasle), cinéaste avant-gardiste, et de son amour réincarné Nicolas (Nicolas Ker), un rockeur torturé. La quête n’est pas simple, surtout quand un grand nombre de personnages fantasques et insensés, dont la sœur du musicien (Asia Argento), et, entre autres, un dieu égyptien (Jean-Pierre Léaud), sont eux aussi embarqués dans ce tohu-bohu platonicien.
1976, Djibouti. Dans le contexte particulièrement tendu de décolonisation, la France se retrouve dans une situation très délicate. Des terroristes retiennent 21 enfants dans un bus scolaire. Il serait mal vu de négocier, mais personne ne souhaite voir des gamins morts aux JT non plus. On fait donc appel à une unité spéciale de tireurs d’élite menée par le capitaine Gerval (Alban Lenoir) qui, après 30 heures de siège, ne disposera que de 15 minutes pour accomplir l’impossible. Inspiré de faits réels, ‘‘L’intervention’’ s’impose rapidement comme un thriller coup de poing, qui nous fait revivre une période trouble du passé colonialiste de la France.
https://youtu.be/cLJXUDnea8M
Dans un avenir rapproché, dans une banlieue banale de maisons sans âme aux murs en crépi beige, le calme est inquiétant. Le silence est subitement brisé, une baie vitrée éclate en morceaux. Un garçon s’est jeté par la fenêtre. Monte alors le murmure d’une nuée noire menaçante, des drones tueurs qui le poursuivent. Il est sauvé in extremis par une bande de jeunes hommes lourdement armés, avec une femme à leur tête, Jessica (Aomi Muyock). Celle-ci a une voix douce, un accent venu d’ailleurs et des yeux bleus perçants. Elle rassemble autour d’elle les enfants perdus de ce pays imaginaire dystopique, les rassure, les apaise. Elle prépare sa tribu à l’amour et à la guerre.
Au Pays de Gex, à la frontière de la France et de la Suisse, P.A., ado un peu timide, sillonne la ville en vélo, expérimente les drogues douces et connaît ses premiers amours adolescents. Bref, P.A. est comme tout le monde. Mais à cent mètres sous ses pieds se dresse le Large Hadron Collider (LHC), le plus puissant accélérateur de particules au monde. Cette machine spectaculaire et immense provoquent la collision de protons afin de recréer les conditions du Big Bang. Et, peut-être, découvrir les particules inconnues qui composent l’univers. Les saisons progressent, et avec elles, l’adolescence s’accélère et la réalité se déboîte peu à peu. Se passe-t-il quelque chose d’étrange au Pays de Gex, ou est-ce simplement ça…grandir?
Hunter (Haley Bennett) roule dans sa bouche une bille de verre. Elle fait glisser la bille sur sa langue, contre ses dents. Elle l’avale. Cette femme au foyer qui découvre qu’elle est enceinte, et tente d’être à la hauteur de sa belle-famille. Sa garde-robe refaite, ses cheveux blonds coiffés à la française, douce, attentionnée, timide, Hunter s’efface complètement afin de faire place aux besoins de son mari et aux caprices de ses beaux-parents. Elle passe ses journées seule dans une maisonnette isolée, essayant de trouver un but à son existence. Un jour, elle commence à avaler des objets domestiques. Et ça lui procure une étrange impression de contrôle…