Si vous aimez la papeterie, les jolies choses et les petits travaux manuels : Papier de soi est fait pour vous. À l’origine du projet, on retrouve Gaëlle Even, une Française de Montréal qui, après avoir travaillé dans le domaine de l’agriculture bio, a décidé de se lancer dans l’univers du papier. Son but ? Rassembler la crème de la crème des artistes locaux dans une boîte aux allures de belle enveloppe et faire plaisir aux passionné.es.
“J’adore fabriquer de mes mains, je suis artiste peintre, dénicheuse de trouvailles autant pour la décoration de mon appartement que pour bricoler. J’adore faire les marchés de créations québécoises, partir à la découverte des artistes et de leurs créations, l’inscription DIY (ndlr: déco à faire soi-même) me fait pétiller les yeux !”, raconte Gaëlle sur son site qui lui sert aussi de vitrine et qui prévoit de sortir 6 boîtes par an.
“À la base, je voulais ouvrir ma propre boutique de créations québécoises et avoir mon atelier à l’arrière. Mais c’était trop risqué financièrement alors j’ai renoncé”, explique Gaëlle qui a eu le déclic “Papier de soi”, grâce à Instagram. “J’ai vu la photo d’une boîte de papeterie confectionnée en France par Saperlipapier et j’ai eu un déclic : c’est ça que je veux faire ici !”. C’est effectivement ce qu’elle fait depuis 2017 à Montréal : distribuer des boîtes de papeterie avec des exclusivités d’illustratrices (pas encore d’illustrateurs) sous forme d’abonnement ou à l’unité tous les deux mois sur un thème précis.
Papier de soi ? “C’est mon voisin québécois de 80 ans qui a trouvé le nom ! On discutait de tout et de rien, je lui ai demandé son avis et il a trouvé tout de suite”, confie Gaëlle qui s’apprête à obtenir sa citoyenneté canadienne après avoir vécu 7 ans au Québec. “Je me sens bien à Montréal, je trouve que c’est une ville-campagne : les immeubles sont bas, il y a des parcs partout, on se sent en sécurité et on y parle français… Quoi de mieux ?”
D’ici peu, son concept de “boîtes à papeterie” devrait lui aussi trouver sa place à Montréal, et pour cause. “Ici, à la différence de la France, on est encore loin d’avoir un salon dédié uniquement au DIY ! Tout comme les boîtes, c’est très européen comme concept : là-bas, on fait des “box” pour tout (…). C’est infini ! Ici, cela se met doucement en place, sur le modèle du panier de légumes finalement “, raconte la connaisseuse, adepte des Puces POP, d’Etsy et de la Grande Fabrique.
Pour faire plaisir à sa clientèle, la jeune femme redouble d’énergie et de belles idées. Sa première boîte (qui s’apparente davantage à une belle enveloppe) s’intitule : “La tête dans les fleurs”. “À l’intérieur, j’y ai mis des autocollants avec des citations, une carte illustrée et des marque-pages en papier lin, je voulais de la qualité ! J’ai travaillé avec l’illustratrice française Sonia Cavallini“, raconte Gaëlle qui vend sa boîte 44,90$.
“Voyage au Japon”, c’est le nom de sa deuxième boîte (ou plutôt deuxième “enveloppe” en papier japonais). On y retrouve, entre autres, des créations de Pacoon Art qui réalise des origamis et des bijoux en papier. En février, c’est le fameux “bullet journal” qui sera le fil conducteur de sa troisième boîte : succès garanti.
La prochaine étape ? Disposer ses boîtes dans différents points de vente montréalais. “Elles sont d’ores et déjà disponibles au Ballet Hop en ce moment !”. Affaire à suivre…