Lorsqu’un nouvel arrivant débarque à Montréal en atterrissant à l’Aéroport Montréal-Trudeau, il est souvent amené à prendre la fameuse navette “747” (en référence au Boeing) pour rejoindre le centre ville. Entre la queue à faire avant de monter dedans et la politesse du conducteur qui souhaite la bienvenue aux passagers: prendre le bus à Montréal s’apparente déjà à une nouvelle expérience sociale. Afin que le dépaysement ne soit pas trop brutal, Maudits Français vous donne quelques tickets…
1- Avoir un plan (ou une boussole)
À Montréal, on se repère grâce aux coins de rues, mais pas que! Les bus suivent les directions : nord, sud, est, ouest… Sortir son petit doigt et se repérer grâce au vent n’est pas chose aisée en pleine rue (encore moins l’hiver). Si vous n’avez pas de GPS ni de téléphone intelligent, munissez-vous d’un plan de la ville (un vrai), cela vous évitera de faire fausse route et de revenir sans cesse sur vos pas parce que vous avez encore raté votre arrêt. Sinon, vous pouvez aussi demander au conducteur de bus de vous aider à trouver votre direction. Ils n’ont jamais mangé personne. Ne soyez pas si taiseux!
2- Tirer sur les fameuses “ficelles” jaunes
Bon nombre de Français sont fascinés par ces ficelles jaunes qui courent le long des vitres du bus… Scoop: elles servent simplement à demander l’arrêt! Il suffit de tirer dessus et, comme par magie, un signal est envoyé au chauffeur pour qu’il marque l’arrêt. Si vous êtes moins aventureux ou simplement rabat-joies, vous pouvez aussi appuyer sur l’habituel bouton “stop” sur les barres métalliques. Mais vous auriez tort de vous priver de cette petite joie quotidienne.
3- Prendre de l’avance
Les bus passent assez souvent. Mais comme cela arrive ailleurs dans le monde, ils ont parfois plusieurs minutes d’avance ou de retard par rapport à l’horaire indiqué. Le Parisien/la Parisienne qui sommeille (encore) en vous apprendra rapidement à calmer son impatience. Ou à trépigner en se mordant les lèvres sans trop broncher. Vous vous surprendrez même à dire “allo” calmement au chauffeur — quand bien même il a 20 minutes de retard. Il n’y a pas le feu au lac canadien. Pour vos prochains rendez-vous, prévoyez donc d’avoir au mieux un peu d’avance, au pire un peu de retard. Au moins, vous aurez appris à être polis.
4- Profiter de la bienveillance mise à votre disposition
Si Montréal a cette réputation de ville où l’on se sent en sécurité, et ce peu importe l’heure à laquelle vous choisissez de déambuler, ce n’est pas un hasard. Pour accentuer cette légende pas si urbaine que ça, sachez qu’il est même possible pour pour les femmes qui le souhaitent de demander aux conducteurs de les déposer plus proche de chez elles. N’hésitez pas, les conducteurs se feront un plaisir de vous rendre service!
5- Ne pas avoir peur
Prendre le bus pour la première fois à Montréal peut rapidement s’apparenter à une expédition qui dure plusieurs heures au lieu de la trentaine de minutes prévue au départ. Pourtant, bien utilisés, les bus peuvent aisément raccourcir les trajets et vous déposer plus proche de votre destination. Une seule solution pour en jouir pleinement: vous lancer. Et si vous vous perdez, dites-vous que cela vous permet quand même de visiter Montréal. En courant et en manquant un rendez-vous important, peut-être. Mais Montréal vaut bien tous ces détours.