Le 11 mars prochain, Time for the Planet vous invite à découvrir comment l’entrepreneuriat peut aider dans la lutte contre le réchauffement climatique. La société à but non lucratif française y présentera son plan d’action et le but de sa récente implantation au Québec.
Créée fin 2019, Time for the Planet est une société à but non lucratif lancée par six entrepreneurs français souhaitant se consacrer à la lutte contre le réchauffement climatique. Leur idée ? Rassembler des actionnaires à travers le monde pour soutenir et créer une centaine d’entreprises créées pour lutter contre le dérèglement climatique.
Pour devenir actionnaire, c’est assez simple, 1€ équivaut à une action. L’argent récolté sert directement à financer et à bâtir les innovations luttant contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Time for the Planet compte près de 16 000 associés, dont une grande majorité en France, et a récolté plus de 2,5 millions d’euros.
Pour aller plus loin, la société souhaite s’implanter ailleurs et créer d’autres « planètes », soit d’autres communautés d’actionnaires et bénévoles comme c’est le cas en ce moment aux États-Unis et au Québec. C’est ce dont se chargent les deux étudiants en foresterie Marie Soula et Clément Blanquet Du Chayla, impliqués récemment dans le projet. « On souhaite vraiment personnaliser ce mouvement au Québec pour que les Québécois s’approprient le projet », exprime Clément. « Avec Time for the Planet, on peut vraiment faire bouger les choses », ajoute Marie.
Depuis sa création, Time for the Planet a reçu plus de 330 projets d’innovations. Ils doivent respecter le cahier des charges proposé par Time for the Planet et avoir de grands impacts sur l’environnement. Suite à cette présélection, le comité scientifique détermine les innovations à plus fort potentiel. Les trois premières entreprises dans lesquelles Time for the Planet investira seront dévoilées d’ici la fin Mars.
Une particularité importante de ces innovations, c’est qu’elles doivent être « open source ». Autrement dit, leur modèle d’affaires ou leur technologie devront être en libre-service. Toutes personnes ou entreprises qui souhaitent copier, améliorer et commercialiser l’innovation en auront entièrement le droit. « Le but, conclut Clément, c’est de sauver la planète tous ensemble ».
Time for the Planet : Utiliser l’entrepreneuriat dans la lutte contre le dérèglement climatique!
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