« Tout sera mis en œuvre pour éviter la formation d’une file d’attente dans les rues aux alentours (du Collège Stanislas) pour le second tour des élections présidentielles ». C’est ce qu’a affirmé Catherine Feuillet, la Consule générale de France à Montréal, lors d’un point presse consacré aux mesures prises pour fluidifier le parcours et réduire le temps d’attente des votants le 6 mai.
Le 22 avril 2017, 22 734 électeurs avaient pris part au premier tour des élections à Montréal sur les 56 429 inscrits. Si pour la Consule générale, cela a démontré une « belle mobilisation de la communauté française », l’événement a surtout provoqué une longue file d’attente rendant impatients certains électeurs qui ont parfois attendu plus de 2h avant de pouvoir voter.
Pour fluidifier la situation lors du second tour, certaines mesures ont donc été prises. À commencer par la mise en place de deux entrées spécifiques dès l’Avenue Van Horne : l’une pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite qui seront accompagnées vers des ascenseurs débouchant directement sur les bureaux de votes. Une seconde entrée sera également réservée aux parents accompagnés de très jeunes enfants ainsi qu’aux femmes enceintes. Près de cette entrée, une consigne pour les poussettes sera mise en place pour « éviter l’encombrement des espaces de vote ».
Des bénévoles à la rescousse
Pour aider les votants à y voir plus clair et à trouver leur bureau de vote facilement, un système d’affichage (dès la cour principale) est également prévu et des bénévoles seront présents sur le site toute la journée. « Les effectifs des bureaux de vote ont aussi été augmentés pour faciliter les choses », souligne Mme Feuillet. Enfin, « des toilettes chimiques seront installées dans la cour principale pour le confort des électeurs ».
Selon Christopher Weissberg, co-fondateur du comité de soutien En Marche Montréal, « ces mesures vont dans la bonne direction. » Il se félicite d’ailleurs des initiatives citoyennes prises après le premier tour, faisant notamment référence au système d’inscription pour devenir assesseur qui a été mis en place par les partis politiques présents à Montréal.