Alors que le festival végane de Montréal se termine ce dimanche 5 novembre 2017 au marché Bonsecours, un kiosque a particulièrement attiré l’attention des visiteurs : celui de la Panisse Marseillaise. L’entreprise, lancée en 2015 par un Français, compte bien faire connaître cette spécialité de la cuisine provençale à travers le Québec et pourquoi pas ailleurs.
Habituellement dégustée à Marseille au bord la plage de l’Estaque avec quelques chichis, la panisse commence à se faire une place au Québec. Ce produit traditionnel fait à base de farine de pois chiches et qui se déguste en frites ou en rondelles est particulièrement apprécié par la communauté vegan pour son apport en protéines et en tant qu’alternative à la pomme de terre.
La Panisse Marseillaise s’est lancée il y a un peu plus d’un an dans la Belle Province, l’occasion pour son fondateur Nicolas Grasseschi de lier ses racines provençales et son nouveau chez lui. “Ça fait 12 ans que j’habite ici et j’ai naturellement choisi Montréal pour me lancer. Je trouve que c’est un bon compromis entre les Etats-Unis et la France”, explique celui qui travaillait auparavant pendant une dizaine d’années comme directeur de compte en informatique.
L’entrepreneur a réussi à faire distribuer son produit un peu partout au Québec, notamment dans des grosses chaines comme Adonis et Rachel Berry. Un succès qui s’est construit petit à petit à force de participer à des salons et des événements autour du véganisme et de la bouffe de rue. “C’est un nouveau produit pour les Québécois, ça prend du travail pour faire déguster et montrer comment le cuisiner et l’adapter aux plats du quotidien”, souligne Nicolas Grassechi.
Et l’accueil des Québécois est au rendez-vous, l’affluence au festival végane de Montréal autour de l’emplacement de la Panisse Marseillaise peut en témoigner. L’événement a même permis de faire connaître le produit… à des Français installés à Montréal ! “De toute façon, tout ce qui est frites ici ça marche bien”, plaisante le fondateur de l’entreprise qui a désormais l’Ouest du Canada dans le viseur, mais pas seulement.
“L’objectif, bien entendu, c’est de distribuer dans l’Ouest. Et il y a une ville que j’apprécie particulièrement : San Francisco. Je pense que ça pourrait être une bonne opportunité de faire connaître la panisse là-bas. Mais j’attends d’abord d’être bien établi au Québec”, commente Nicolas Grasseschi, qui a trouvé avec sa compagnie une manière de retrouver un petit peu la mer et le soleil de Marseille.