Le 28 juin, pour la quatrième année, Le Monde Cities remettra ses Prix de l’innovation urbaine. Le but ? Récompenser les villes proposant des solutions concrètes en matière de justice sociale, bien-être des habitants et adaptation aux réchauffement climatique. L’entreprise montréalaise Netlift fait partie des nominés pour la catégorie ‘‘Mobilité’’.
À Montréal, 4,5 millions de sièges vides circulent sur les routes en heure de pointe. Un gaspillage dont Netlift a décidé de mettre à profit le potentiel. Accessible depuis 2014, l’application Netlift permet de donner de l’impulsion au covoiturage urbain. L’idée est simple : partager une voiture utilisée sur le trajet des points de jonction avec les transports en commun pour y déposer les passagers.
Netlift accompagne les entreprises qui ne disposent que d’un nombre limité de places de stationnement. Parmi elles, Bell Canada, la Ville de Montréal, l’aéroport Pierre Elliot Trudeau et quelques établissement d’enseignement supérieur de la région de Montréal ont déjà adopté Netlift.
La course, de quelques dollars, est facturée au passager ou bien offerte par l’employeur. L’entreprise montréalaise a ainsi permis de retirer 2 600 automobiles de la circulation à Saint-Laurent grâce au covoiturage multimodal. L’application prétend proposer des tarifs plus adéquat pour les passagers autant que pour les conducteurs. Les responsables de Netlift estiment que le système est 25 à 200 fois plus efficace que les systèmes de covoiturage traditionnels.
L’originalité du modèle de Netlift concerne le contrôle du parking. En effet, le privilège du stationnement est associé au nombre de passagers par véhicule. Conduire seul devient ainsi cher et dissuasif. Et les passagers bénéficient d’un retour garanti à domicile en taxi en cas d’imprévu subi par le conducteur.