Ce 1er octobre 2018, François Legault, homme d’affaires multimillionnaire et co-fondateur d’Air Transat, a été élu premier ministre du Québec. Son parti, la Coalition avenir Québec (CAQ), disposera de la majorité absolue à l’Assemblée nationale québécoise. La nouvelle a suscité quelques réactions de l’autre côté de l’Atlantique, à commencer par celle de Marine Le Pen, président du Rassemblement National (ex-FN).
“Contrairement à ce que serinaient les libéraux immigrationnistes béats, les Québécois ont voté pour moins d’immigration. La lucidité et la fermeté face au défi migratoire est le point commun des élections de quasiment tous les pays du monde confrontés à cet enjeu”, a-t-elle déclaré sur son compte Twitter.
Contrairement à ce que serinaient les libéraux immigrationnistes béats, les Québécois ont voté pour moins d’immigration. La lucidité et la fermeté face au défi migratoire est le point commun des élections de quasiment tous les pays du monde confrontés à cet enjeu. MLP #Québec pic.twitter.com/FgtSpNUszS
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 2, 2018
Comme l’a rapporté Le Parisien, “François Legault avait annoncé en campagne électorale vouloir, dès 2019, réduire de plus de 20 % le nombre d’immigrants admis au Québec chaque année”. “Cet engagement a été maintenu par le chef caquiste, ce mardi, au cours d’un premier point de presse officiel en tant que premier ministre désigné”, a affirmé TVA Nouvelles.
La CAQ a réagi aux commentaires de la leader de l’extrême-droite française. « Le gouvernement élu de la CAQ rejette du revers de la main toute association avec Mme Le Pen, sa formation politique et sa vision de l’immigration », a indiqué un porte-parole comme on peut le lire ici.
Rappelons qu’en 2016, Marine Le Pen avait déjà essayé de rencontrer François Legault pour “une rencontre informelle discrète”. Comme raconté ici, l’équipe du Front national avait échangé des courriels avec la Coalition avenir Québec et obtenu un entretien au téléphone avec sa directrice générale, mais s’était finalement vu refuser une rencontre avec François Legault à cause d’un problème « d’agenda », selon des courriels obtenus par Radio-Canada.
Article mis à jour le 3 octobre 2018