Des quatre murs de sa chambre coincée sous les toits de Paris aux plus grandes salles de concert, il n’y a qu’un pas. Et surtout quelques mois. Révélée par les vidéos qu’elle postait anonymement sur Youtube durant le Covid, la chanteuse et musicienne française November Ultra va entamer ces prochaines semaines une tournée nord-américaine, dans la foulée de la sortie de son premier album, « Bedroom Walls », dont le nom fait référence à la genèse de ses chansons.
Cette chanteuse à la voix d’or et chaleureuse, facilement comparée à Adèle par de nombreux fans, a ému et séduit par les textes touchants de ses morceaux, mais a aussi gagné les cœurs par sa personnalité très naturelle. Elle chante en français, en anglais et en espagnol. Elle avait déjà tutoyé la célébrité en faisant partie du groupe Agua Roja, aujourd’hui séparé, dans les années 90. Son nom ? Elle s’est inspirée de « Nostalgia, Ultra, de Frank Ocean », un artiste qu’elle adore. Cet ovni de la chanson française a été célébrée aux dernières Victoires de la Musique où elle a été désignée Révélation féminine.
Elle débutera sa tournée américaine dès mi-juin par un voyage au Canada, à Vancouver (jeudi 15 juin), avant d’explorer les côtes ouest puis est des États-Unis : Seattle le vendredi 16 juin à Madame Lou’s (complet), San Francisco le lundi 19 juin à The Chapel (billets ici), Los Angeles le mardi 20 juin au Los Angeles Theatre (billets ici), Washington le lundi 26 juin au Songbyrd (billets ici), New York le mercredi 28 juin au Bowery Ballroom (billets ici), avant d’effectuer un dernier crochet par le Québec, à Montréal le samedi 1er juillet pour le festival international du jazz (billets ici). Dans des salles un peu plus grandes que son appartement parisien, où elle délivrera sûrement de son timbre reconnaissable entre tous son morceau le plus connu, « Soft & Tender ». Et le public pourra se sentir, comme le dit la chanson, « Better, better, I feel better… »