En ligne du 13 février au 13 mars, le festival le plus froid du monde s’invite chez vous. Que vous soyez dans votre salon, votre jardin ou votre balcon, Igloofest vous invite à faire la fête.

Ce sera certainement l’édition la plus chaude jamais connue de l’histoire d’Igloofest, événement hivernal qui a vu le jour en 2005. « Avec des amis, on trouvait que la musique électronique stagnait à Montréal. On avait envie de la sortir de son milieu naturel, des clubs, de la nuit, des entrepôts… et aussi des connotations négatives qui y sont associées », se rappelle Nicolas Cournoyer, cofondateur et VP aux affaires publiques et responsabilités sociétales de l’Igloofest.

Après avoir lancé les fameux Piknic Électronik, les 3 amis imaginent une version hivernale. « On est partis à rire ! Pis, après coup, on s’est dit « pourquoi pas ! » ». C’est alors que le Piknic Électronik des neiges, ancêtre de l’Igloofest, est né.

Prétexte pour faire sortir les gens dehors et les amener à faire la fête, le festival ne se contente pas seulement de musique. Concours de onepiece fluo, sculpture sur glace, jeux en tout genre… Les amateurs de musique électronique s’immergent dans un délire à ciel ouvert. « On voulait trouver une bonne raison aux gens d’arrêter de chialer du froid et de retomber en enfance », poursuit Nicolas.

Installé au Vieux Port depuis 2007, Igloofest attire chaque année plusieurs milliers de personnes. L’an dernier, 76 000 personnes ont participé aux 4 week-ends de trois jours du festival. Cette année, pas de foule donc, mais 5 soirées spéciales, dont une surprise, diffusées gratuitement sur les plateformes numériques depuis des lieux inusités de Montréal qui seront proposés aux igloosapiens. « On va aussi encourager les artistes locaux, on veut faire vivre notre écosystème et les encourager en cette période difficile. Je me serai mal vu de donner des cachets à des artistes internationaux », explique le cofondateur.

L’artiste CRi accompagnée de Jesse Mac Cormack et Sophia Bel ouvriront le bal sur le site de la Ronde. La semaine suivante, c’est Jacques Greene qui se produira au Vieux-Port puis Lou Phelps, jeune rappeur québécois qui performera depuis le Musée Stewart. Enfin, le 6 mars, Mistresss Barbara conclura le festival sur le toit du siège social de Vidéotron, au centre-ville. « On n’est pas restés campés dans un style, on réussit à rejoindre plein de public. On choisit des artistes plus mainstream, plus techno, bass ou même rap ou hip-hop », raconte Nicolas.

Des capsules hebdomadaires ainsi qu’un mini documentaire seront aussi diffusés en ligne lors du festival. « On veut ajouter de l’humour, de la folie et faire du bien aux gens en cette période difficile », exprime Nicolas.

Enfin, le 13 mars, la Société des Arts Technologiques (S.A.T) accueillera Igloofest pour un marathon de 12h de musique retransmise en ligne. De midi à minuit, 12 DJs se relaieront, accompagnés de 10 VJs qui combineront leurs créations visuelles à la musique. Aux platines, on retrouvera Toma Voglen; Vehno; Pascale Project; The Fitness & Pony; Nana Zen; M. Bootyspoon; Priori et møziz, Laurence Matte; Joumana; Guillaume Michaud et TDJ. 

« C’est beau le virtuel, mais ça remplacera jamais l’expérience de l’art vivant, de pouvoir danser et se défouler ensemble, conclut l’entrepreneur. On se reprendra en 2022 pour fêter notre 15^e anniversaire comme il se doit ! ».