Un nouvel acteur fait son entrée parmi les transporteurs aériens prisés par les Français de Montréal. La compagnie française French bee proposera des vols entre Montréal et Paris dès mai prochain, et ce nouveau compétiteur pourrait bien bouleverser le marché des prix des billets d’avion sur la liaison.

French bee ambitionne de se tailler une place sur ce marché concurrentiel, face à Air Transat, Air France, Air Canada et Corsair. Le jeune transporteur low cost long-courrier opérera cinq vols par semaine dès mai 2025 entre Paris Orly et Montréal. Annoncée en interne, selon le site spécialisé Tour Mag et confirmée par Maudits Français, la nouvelle n’a pas encore était officialisée par la compagnie.

La guerre des prix est lancée

Cette arrivée dans le paysage aérien transatlantique est de bon augure pour les voyageurs, car elle pourrait entraîner une baisse des tarifs sur cette liaison. Les compagnies aériennes déjà en place devront s’adapter à leur nouveau concurrent. « Les consommateurs peuvent s’attendre à une baisse de prix pour les trajets entre Montréal et Paris. La guerre des prix débutera à l’automne », affirme John Gradek, chargé de cours à l’Université McGill spécialisé en aviation.

French bee n’en est pas à son coup d’essai en matière de stratégie tarifaire agressive. « Si on regarde la façon dont French bee a introduit ses services aux États-Unis, notamment à New York et à San Francisco, on voit qu’ils ont toujours débuté avec un produit d’introduction à un prix assez bas, et ce sera la même stratégie au Canada », poursuit le spécialiste.

Les tarifs de l’été prochain pourraient bien être inférieurs à ceux de la compagnie Air Transat, qui était jusqu’à présent imbattable sur la liaison. Au moment de l’introduction du service, un aller simple en classe économique entre Montréal et Paris coûtera probablement entre 200 et 225 $ CAD, soit entre 25 et 50 $ de moins qu’un vol avec le futur concurrent direct, Air Transat. 

Confort et service de qualité

John Gradek estime que l’offre annoncée par French bee représente une augmentation d’environ 10% de la capacité offerte à ce jour sur cette liaison. « C’est une entrée intéressante avec des appareils et un service de renommée qui offrent aux voyageurs un choix supplémentaire à des prix raisonnables », souligne John Gradek, qualifiant le transporteur de très bon compétiteur.

Ce qui semble distinguer French bee, c’est la qualité de son service. « Il est bien meilleur que ce que l’on voit avec Air Canada ou Air Transat », croit Gradek. La compagnie vise à offrir un service de gamme supérieure, surtout en classe économique. 

French bee mise également sur le confort de ses avions pour attirer les voyageurs. La flotte est uniquement constituée d’appareils Airbus A350, des avions modernes qui peuvent transporter plus de 430 passagers dans une cabine plutôt confortable.

Vous vous ferez votre propre idée l’été prochain !