J- 1 avant l’ouverture, en plein centre de Montréal, du géant français du sport : Decathlon. Maudits Français a visité les lieux à quelques heures du grand rush.
Au cœur du centre Eaton en cours de rénovation, impossible d’ignorer la nouvelle enseigne bleue et blanche bien connue des Français : Decathlon ouvre son premier magasin montréalais samedi 26 octobre.
Sur place, tout est prêt. Les rayons sont achalandés en bonnets de laine, combinaisons de ski, cycles et accessoires de vélos mais aussi en tenues de plongée, running, camping…. Au total, le magasin entend proposer des produits pour 65 sports différents et sur deux niveaux, organisés autour d’un escalier central. Le directeur Yann Le Garnec, arrivé il y a 9 mois de France pour préparer cette ouverture, est dans les starting-blocks : « Nous sommes impatients d’être à samedi. Tout est prêt. Nous n’attendons plus que les visiteurs. »
« Tester les équipements »
Une cinquantaine de salariés va faire fonctionner cette grande surface qui, tout en restant fidèle à son concept européen, s’est mise à la mode locale avec un incontournable rayon hockey que vous trouverez au premier étage. Des grands écrans sont installés et des tablettes doivent aussi favoriser l’expérience multimedia afin permettre aux clients de trouver facilement l’objet de leurs recherches.
Même si l’architecture est ici plus urbaine que les magasins situés en périphéries (organisés autour d’un large rayon central), l’antenne montréalaise proposera comme ses équivalents français plusieurs sections d’initiation : vélo, basket, badminton, fitness… Des mini terrains de sport sont aménagés aux quatre coins des 3500 m2. « L’idée de ce magasin, c’est que les gens puissent venir tester grandeur nature nos équipements ! On veut quelque chose d’assez ludique et personnalisé » explique le directeur.
Autre spécificité : terminées les longues rangées de caisses pour finaliser les achats, elles sont désormais installées à tous les niveaux du magasin. Decathlon entend aussi booster la vente en ligne, avec une offre plus large disponible dans le magasin virtuel.
« Séduire les Québécois »
Après Brossard et Boisbriand, mais aussi la ville de Québec et Ottawa, l’enseigne confirme l’essai canadien avec une succursale désormais implantée au cœur de la grande métropole québécoise (705 rue Sainte Catherine ), et se fixe un objectif clair : se faire un nom, et pas seulement auprès de la population française. « Nous avons la volonté de séduire les Québécois et de devenir un incontournable », explique le jeune directeur (34 ans).
Mais comment se faire une réputation dans une province où le sport et les vêtements de pleine nature bénéficient déjà de multiples vitrines aux renommées internationales ? « Notre concept est ici assez novateur, et les prix aussi ! Nous sommes très compétitifs », assure le responsable de la boutique. « Ceci dit, nous allons devoir communiquer sur notre concept, qui n’existe pas ici. Nos marques ne sont pas connues. À nous d’expliquer la démarche Decathlon : nous vendons les produits que nous fabriquons. »
Aux côtés de sa collègue Priscilla Soro, le directeur se dit tout à la fois « impatient, excité, serein et confiant ». « Nous avons ici une belle offre de services. »