Dans le cadre de ses écoles d’été, le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM) propose de se pencher sur l’avenir de l’Union Européenne pendant une semaine en compagnie de Jean Quatremer et Daniel Cohn-Bendit à partir du 10 juillet. Demandez le programme!
Le Brexit, la crise migratoire, l’Euro, la géopolitique de l’Europe, etc: autant de thèmes qui seront abordés durant cette semaine intensive et sur lesquels les étudiants vont devoir se pencher.
Frédéric Mérand, directeur du CÉRIUM, précise que “si la semaine est réservée à ceux qui s’y sont préalablement inscrits, les écoles d’été s’adressent aussi au grand public pas seulement aux étudiants de l’UdeM: curieux, professionnels, etc…”.
Comment cela va s’organiser? Frédéric Mérand et Laurie Bonnefeau, professeurs de science politique à l’Université de Montréal, animeront les classes du matin tandis que Daniel Cohn-Bendit et Jean Quatremer creuseront les pistes de réflexion, l’après-midi.
En matinée, les étudiants tenteront de poser un diagnostic dans un cadre plus académique et les laboratoires d’idées de l’après-midi permettront d’esquisser des solutions.
“Cette année, nous avons la chance de recevoir deux grands spécialistes qui tous deux connaissent à fond le sujet de l’Europe pour aider notre réflexion, explique Frédéric Mérand. Daniel Cohn-Bendit est un acteur de la politique européenne depuis 20 ans, il a beaucoup écrit et réfléchit à l’avenir de l’Europe”.
Quant à Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, “il est, toutes langues confondues, le journaliste le mieux branché sur les milieux bruxellois,” d’après Frédéric Mérand.
Le samedi après-midi, une grande conférence gratuite et ouverte au public couronnera les efforts d’une intense semaine de réflexion avec cette question: “Macron peut-il sauver l’Europe?”.
10 ans d’école d’été
Cela fait 10 ans que le CÉRIUM organise des écoles d’été et que le succès est au rendez-vous. “Chaque automne, un panel d’experts choisit les thèmes que nous allons aborder pendant l’année”, explique Frédéric Mérand. La richesse de l’actualité européenne était un thème tout trouvé pour l’été 2017.
D’après le directeur du CÉRIUM, ce qui rend ces écoles d’été si attrayantes, c’est d’abord le fait que ceux qui viennent y enseigner ne sont pas tous professeurs d’universités mais aussi des professionnels des questions abordées.
En 10 ans, ces écoles d’été ont rencontré un vrai public: “On a commencé avec une quarantaine d’inscrits la première année et aujourd’hui, on en est à 370 inscrits”, explique Frédéric Mérand.