Bistro Olivieri : le restaurant-librairie avec un chef d’origine bretonne

Bistro Olivieri : le restaurant-librairie avec un chef d’origine bretonne

Par Isabelle Delorme / Le 20 décembre 2017 / Adresses gourmandes

Fermé plusieurs semaines pour travaux, le Bistro Olivieri s’est refait une beauté pour réouvrir début décembre avec un nouveau chef québécois d’origine bretonne qui a affuté ses couteaux à Montréal et Berlin. Une adresse littéraire et gourmande dans le quartier de Côte-des-Neiges.

Au fond de la librairie Olivieri, on retrouve derrière un rideau de velours le bistro éponyme remis à neuf. « On a tout repeint, changé les luminaires, reconstruit la cuisine et le bar« , résume le chef Jean-Philippe Quintin qui commence sa journée avec un petit café. Il souligne que le plus gros de la transformation ne se remarque pas, sauf les luminaires qui donnent à l’espace un esprit un peu brocante. « J’ai trouvé les lumières chez un vieux monsieur à Saint-Henri dans son garage« , explique-t-il. La terrasse à l’extérieur a également été refaite pour le printemps prochain.

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Jean-Philippe Quintin est québecois mais multiplie les influences européennes. Breton par ses arrière-grands parents paternels (son nom de famille évoque une jolie petite ville de Bretagne), il a beaucoup cuisiné avec son père qui « aimait la bouffe« , dit-il. Ancien sous-chef à L’Express à Montréal avec Jean-François Vachon, il a également travaillé sept ans à Berlin et garde de son ancienne épouse portugaise un goût pour la cuisine de l’Europe du Sud. « J’aime les saveurs du Portugal, du Sud de la France et de l’Espagne« , confie-t-il.

Au Bistro Olivieri, le nouveau chef souhaite néanmoins se consacrer à une cuisine locale, de saison. « On est à Montréal et on va travailler avec le terroir québécois, les aliments d’ici », précise-t-ilAvec des ingrédients que tout un chacun n’utilise pas forcément dans sa cuisine. « J’aime beaucoup les légumes, les morceaux de viandes et poissons moins utilisés : abats et maquereaux frais par exemple. (…) On a un os à moelle sur le menu qui marche bien, je suis très content« , se réjouit Jean-Philippe Quintin.

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Ouvert depuis quelques jours seulement, le restaurant se concentre sur un petit menu, avec une carte de vins soigneusement sélectionnés. »On a surtout des vins nature, qui ne sont pas vinifiés, sans alcool ou levure rajoutés (…), commente le chef. On a commencé avec une carte squelette (ndrl : une petite carte avec un choix limité), comme avec le menu, avec des vins français et européens. On va l’agrandir : je voudrais ajouter des vins du Portugal, d’Espagne, d’Allemagne (ils ont vraiment de bons vins en ce moment), d’Autriche…« .

Pour l’instant, le bistro est ouvert du lundi au vendredi à midi et le soir mais il devrait offrir bientôt un service continu et ouvrir les fins de semaine. Jean-Philippe Quintin a également des projets européens et culturels : « Je vais commencer à inviter des chefs qui prennent notre cuisine pour des soirées à thème. (…) J’ai beaucoup de contacts en Europe, on peut les inviter à passer une fin de semaine à Montréal. On peut aussi organiser des repas avec des auteurs qui viennent à la librairie« , annonce-t-il.

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En attendant, chez Olivieri on mêle déjà la nourriture de l’esprit et du corps. « Les clients viennent manger puis après ils vont dans la librairie ou ils viennent manger avec un livre et ils s’assoient avec un verre de vin« , raconte le chef. Un bon bouquin et un savoureux repas, n’est-ce pas une certaine définition du bonheur ?

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