[Article partenaire] Le marché montréalais est particulièrement dynamique depuis quelques années et malgré la pandémie, le nombre de ventes immobilières au Québec a augmenté en août 2020 par rapport à l’année précédente. À Montréal, les prix se sont maintenus et ont même augmenté de 12% pour les copropriétés par rapport à août 2019 (+24% pour les unifamiliales). Les jeunes professionnels et les familles qui souhaitent devenir propriétaires dans la métropole sont donc nombreux. Mais avant de se lancer, mieux vaut maîtriser quelques notions et caractéristiques du marché pour optimiser son dossier et éviter les mauvaises surprises.
Comme dans toute l’Amérique du Nord, l’acheteur d’un bien immobilier à Montréal n’est représenté que par un seul courtier qui gère son calendrier de visites, le représente et le conseille pas à pas. Mieux vaut donc choisir une agence sérieuse ayant pignon sur rue.
Sur quels autres critères s’appuyer ? Sur les qualités professionnelles, éthiques et personnelles de l’agent immobilier (courtier). En effet, sachez que contrairement à la France, au Canada tous les professionnels du secteur ont accès à l’ensemble des biens disponibles sur le marché dans une banque de données centralisée, appelée Centris.ca au Québec et Realtor pour l’ensemble du Canada. Ce sont donc la réputation et les qualités de conseil du courtier qui guideront votre choix. Bon à savoir : quel que soit le type de contrat, l’organisme de tutelle du courtage immobilier du Québec (OACIQ) édite des formulaires standards que les courtiers se doivent d’utiliser. La rémunération de ces derniers est à la charge du vendeur et/ou propriétaire : en tant qu’acheteur, vous ne déboursez rien.
L’usage de la langue française au Québec a ses spécificités et le domaine de l’immobilier ne fait pas exception ! N’allez pas imaginer une grille et un beau parc en entendant le mot “propriété”, car ce terme désigne tout bien immobilier. Par ailleurs, sachez qu’on ne dit pas un “jardin” mais une “cour”, qu’une “unifamiliale” et un “condominium” désignent respectivement une “maison” et un appartement, et qu’un “duplex” est une maison avec deux appartements. Si le bien est “indivis”, ne vous précipitez pas et prenez conseil auprès de votre courtier pour qu’il vous explique les implications de ce terme complexe.
Quant au “prêt hypothécaire”, il n’a rien à voir avec l’hypothèque bien connue des joueurs de Monopoly, car il s’agit tout simplement du prêt bancaire. Le paradoxe : les superficies en pieds carrés de l’ancien et des maisons ne sont pas vraiment calculées “au carré”, car le métrage s’avère souvent très approximatif. L’étalon de mesure courant, ce sont les chambres (on parle donc d’un “deux chambres”, “trois chambres” etc.). De ce fait, ne vous attendez pas non plus à obtenir une indication du prix au pied carré, sauf dans le neuf.
Si vous rêvez d’une maison isolée sans murs communs avec vos voisins, soyez très patients, prêts à vous éloigner en banlieue ou à consacrer un très gros budget à votre achat, car ce type de bien est rare à Montréal, surtout dans les quartiers proches du centre. Mais rassurez-vous, le son passe très peu à travers les épais murs verticaux. Sans compter que ces maisons montréalaises – influencées par l’architecture britannique – ne manquent pas de charme et que leur façade étroite cache souvent une surface profonde, plus importante qu’il n’y paraît au premier abord.
Il est crucial d’être pré-approuvé par le courtier hypothécaire de votre banque ou d’une autre institution, car le marché montréalais est vif ! Les biens intéressent souvent plusieurs acheteurs et partent très rapidement. Avant toute démarche, obtenez ce précieux sésame qui rassurera votre vendeur. Attention : pour les non-résidents, les conditions d’obtention du prêt hypothécaire peuvent être plus compliquées avec parfois l’exigence d’un apport personnel important. Renseignez-vous auprès de votre banque ou institution financière.
Qui dit plusieurs acheteurs pour un même bien dit la plupart du temps… surenchère. Surtout pour les biens rénovés qui, lorsqu’ils ne partent pas dès la première visite, génèrent très souvent des offres multiples. Dans tous les quartiers, et même à l’extérieur de Montréal, préparez-vous à surenchérir de 10 à 15% au-dessus du prix demandé. La négociation se déroulera selon les règles de l’immobilier montréalais, bien différentes de la France. À vous, guidé(e) par votre courtier, de placer stratégiquement votre promesse d’achat écrite au juste prix qui vous permettra de remporter la maison de vos rêves sans trop débourser.
Une astuce pour éviter la surenchère ? Dirigez-vous vers des biens qui ont besoin d’un rafraîchissement. Un exemple : un particulier a obtenu récemment 9 offres sur son bien en vente et a acheté un bien à rénover sans aucune offre concurrente, ce qui lui a permis de faire baisser le prix. Une stratégie gagnante.
Créée voilà plus de dix ans par Marie-Laure Guillard et Carmen Berlie, l’équipe Guillard-Berlie a été rejointe depuis par Blandine Myard et Caroline Pajot. Trois générations de femmes trilingues qui sillonnent la ville pour aider leurs clients à concrétiser leurs projets immobiliers, que ce soit une mise en vente ou pour trouver la maison de leurs rêves. Faites-leur confiance et partagez-leur le vôtre !
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