À Montréal, il n’est pas difficile de faire le plein de souvenirs, parfois plus mémorables que d’autres. Votre mère avec une queue de sirène, vous en jedi et votre père en train de faire du quidditch : tout est possible ici(te).
Nager comme une sirène
Vous avez toujours rêvé de porter une queue de sirène, n’est-ce pas ? À Montréal, depuis 2015, il existe une école où ce rêve peut devenir réalité : l’AquaSirène. Marielle Chartier Hénault — la cousine d’Ariel dans une autre vie, donc — propose des cours pour nager comme une sirène. Elle a monté son école à Montréal et enseigne la joie du frétillement, le plaisir de l’ondulation, et le “kiff” de la grâce sous l’eau. Méfiez-vous des apparences, c’est plus sportif qu’on le croit ! Si vous cherchez à améliorer votre cardio, travailler vos abdos, vos fessiers et vos cuisses, plongez. Bonus : en plus des cours de natation, l’établissement manufacture et vend sa propre ligne de queues de sirène (une queue de sirène en silicone peut coûter jusqu’à 5000$). Comptez 60$ pour un cours d’essai. Plus d’informations ici.
Faire du quidditch
Saviez-vous qu’il était possible de jouer au quidditch (comme dans Harry Potter) au Canada ? Même l’Université de Montréal et McGill s’y sont mises. S’il a fait son apparition au Middlebury College en 2005, le quidditch est maintenant devenu un sport à part entière, avec ses propres règles et une International Quidditch Association qui chapeaute les sept ligues internationales. Comme expliqué sur le site “Quidditch Canada”, les bases sont plutôt simples. “Deux équipes s’affrontent et le but est de finir avec plus de points que l’adversaire. Une formation peut avoir jusqu’à 21 joueurs pour une partie de quidditch, mais seulement un gardien de but, trois poursuiveurs, deux batteurs et un attrapeur en même temps sur le terrain.” À quoi ressemble le vif d’or chez nous autres les moldus ? À une petite balle attachée à un short. Le balai ? Un bâton qui doit être tenu d’une main en tout temps.
Combattre comme au Moyen-Âge
Vous avez déjà dû les apercevoir — en pensant que vous aviez la berlue : les Guerriers de la montagne qui pratiquent le combat médiéval à l’aide d’épées en mousse et latex les dimanches sur le Mont-royal ! Cela fait plus de dix ans que ça dure. Les néophytes et passionnés de combats médiévaux sont les bienvenus pour apprivoiser l’art de la guerre (pour de faux). L’association compte maintenant plus d’une cinquantaine de membres. Si vous avez envie de (vous faire) taper (dessus), rien ne vous empêche de jeter un oeil à ce groupe Facebook pour savoir quand auront lieu les prochains entraînements. À l’attaque !
Se prendre pour un Jedi
https://www.facebook.com/TheForceAcademyMontreal/videos/1843792955893215/
Chevalier d’un jour ou combattant aguerri ? Rendez-vous à la Force Academy pour manier le sabre (qui fait les mêmes bruits que ceux entendus dans Star Wars) et défier vos amis/ennemis. Sécuritaire et amical, l’endroit vous promet un voyage dans la galaxie. Aucune expérience préalable n’est requise, tout le monde est le bienvenu pour jouer à Dark Vador. “Il y a sept formes de combat de sabre laser et plusieurs sont inspirées du combat japonais”, indiquait au journal Métro le “maître-Jedi” et fondateur de la Force Academy, Éric Bernier. Des cours d’initiation sont aussi possibles. Plus d’informations ici.
Apprivoiser le DodgeBow
https://www.facebook.com/dodgebowcanada/videos/1678429309065180/
Vous rêvez de tirer à l’arc mais vous n’osez pas vous lancer ? Essayez le DodgeBow : un sport de combat à l’arc par équipe. À mi-chemin entre le paintball et le ballon-chasseur, deux équipes de 10 joueurs (maximum) s’arment et s’affrontent durant 45 minutes. Équipés d’arcs et de flèches à bout plat en mousse, vous ne risquez pas grand chose, à part de bonnes poussées d’adrénaline… Plus d’informations ici.
Lancer des haches
Vous aimez jouer aux fléchettes et/ou lancer des couteaux? Vous allez adorer lancer des haches, des vraies. Rendez-vous au centre de lancer de haches montréalais, Rage, à Montréal pour tester votre agilité et/ou votre vision de loin. Cible humaine, s’abstenir. “Nous sommes convaincus que cette expérience développe la concentration, la patience et l’appétit de la réussite”, écrit la team du centre sur sa page Facebook. Bonne ambiance assurée, à tester entre amis ou en famille. Échauffez un peu vos muscles avant d’y aller. C’est lourd une hache…
Casser des assiettes
Le Robin des Bois, un restaurant “d’économie sociale” qui offre une cuisine préparée et servie par des bénévoles, est aussi connu pour sa “salle de défoulement” qui ne passe pas inaperçue sur le boulevard Saint-Laurent. “Pour un don volontaire, vous avez le droit et le privilège de briser une assiette. Vous pouvez écrire le nom d’un ex, de votre patron, d’un politicien si vous le désirez. Ou lancer l’assiette avec une intention de bonheur, de joie et d’amour”, écrit l’équipe sur le site du restaurant. Bon à savoir : pour les enfants entre 6 et 12 ans, l’assiette est offerte. Idem pour les invités qui fêtent leur anniversaire. Bonne casse ! Plus d’informations ici.