Le 25 mai, la Fête du croissant revient à Montréal ! Une soixantaine d’artisans montréalais vous offriront des croissants faits à la main, frais du matin, pour la modique somme d’un dollar.
D’où vient cette curieuse pâtisserie, icône de la pâtisserie française ? Rien de bleu-blanc-rouge dans son histoire, puisque la légende veut que le croissant soit né à Vienne, au XVII siècle, lors d’une tentative d’invasion par les Ottomans. Alors qu’ils profitaient de la nuit pour creuser des tunnels dans la ville, les boulangers, qui travaillaient de nuit pour préparer leurs fournées, les auraient repéré. Pour célébrer cette victoire, ils auraient créé une pâtisserie en forme de croissant, emblème des Ottomans. D’où sa célèbre forme de lune…
Et à Montréal ? En 2011, La Presse organise un concours. Pour l’occasion, le journal demande à ses lecteurs d’élire le meilleur croissant de la ville. Parmi les neuf finalistes, c’est la pâtisserie artisanale Fous Desserts qui remporte la palme d’or. Pour remercier sa clientèle et célébrer le savoir-faire des artisans, Franck Dury-Pavet, propriétaire de Fous Dessert, décide l’année suivante de mettre en place une Fête du croissant. L’événement est un succès.
‘‘La Fête du croissant, c’est l’occasion de se faire plaisir, de déguster, de partager. Mais aussi, de découvrir des artisans locaux talentueux et d’apprécier leur savoir-faire. C’est une fête qui se déroule dans la communauté, dans des dizaines de quartiers de la province, petits ou grands, urbains ou éloignés. C’est une façon de reconstruire un lien de proximité avec ce que l’on mange, de reconnaître la richesse et la diversité que nous offrent nos artisans’’, expliquent les organisateurs.
L’organisation de la Fête du croissant s’engage à garantir la qualité des croissants des boulangeries participantes. Fabriqués par un artisan agréé, les croissants doivent être roulés à la main. Et surtout, 100 % pur beurre.
Le logo ‘‘Fier artisan de la Fête du croissant’’ affiché dans les boulangeries certifie l’engagement de l’établissement et la qualité de ses produits. ‘‘Pas de logo? Pas de garantie que vous vous procurez la meilleure qualité… et que vous encouragez un artisan’’, concluent les organisateurs.
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