Une Citroën de 1923 à l’assaut de la Transcanadienne contre l’AVC

Une Citroën de 1923 à l’assaut de la Transcanadienne contre l’AVC

Par Marion Ghibaudo / Le 17 juillet 2018 / Actualité

Si vous croisez une vaillante petite Citroën bleue de 1923 sur la Transcanadienne, n’hésitez pas à l’encourager elle et son chauffeur, Christian Darrosé. C’est dans un drôle de long périple que ces deux personnages se sont engagés depuis le 8 juin dernier. Une traversée de plus de 4 000 kilomètres pour une cause : “Je roule pour l’AVC”.

S’il s’est lancé à l’assaut de ce trajet, ce n’est pas seulement pour le plaisir. Christian Darrosé souhaite surtout parler d’une cause qui lui tient à coeur : la lutte contre l’AVC. “J’ai perdu deux membres de ma famille, ma mère et l’un de mes frères à cause de ça,” raconte le Français. Il espère que son périple permettra de faire mieux connaître les symptômes de l’AVC mais surtout de promouvoir les bons gestes à accomplir pour sauver une personne.

Son objectif est simple mais ardu : traverser le Canada d’ouest en est en suivant la Transcanadienne — route nationale la plus longue au monde — de bout en bout, de Vancouver à St-John… en voiture de collection ! Passionné de voiture ancienne, sa Citroën bleue lui appartient depuis 2012. « Il faut être passionné par ces voitures, sinon c’est compliqué de partir avec », explique l’aventurier.

Maintenant, qu’il s’est lancé sur les routes, il ne regrette qu’une chose : les moustiques. « Il y en a tellement : on est envahis !”. Forcément, l’air conditionné n’existait pas à l’époque de la construction de sa Citroën, alors il roule cheveux au vent, les fenêtres ouvertes. Avec des pointes de vitesses maximales à 65 km/h, il a le temps d’admirer la nature autour de lui et les paysages canadiens à couper le souffle.

Marié à une Québécoise d’Abitibi-Témiscamingue (rencontrée en France), Christian Darrosé connaît bien le Canada. S’ils vivent du côté de Dax, dans les Landes, ils se rendent régulièrement au Québec pour visiter la famille. « Le Canada, c’est un pays que j’adore », relève Christian qui a naturellement choisi de le traverser pour la bonne cause en suivant la Transcanadienne. « C’est facile de suivre les panneaux, au moins je n’ai pas à réfléchir où tourner ! », lance le pilote qui roule entre 4 et 5 heures par jour, avalant entre 150 et 200 kilomètres journaliers.

Pour ceux qui souhaitent rencontrer le conducteur en chair en os, notez que Christian Darrosé sera à Ottawa ce 20 juillet (au Marché By à 10h) et à Montréal ce 21 juillet 2018 (vous saurez exactement où en le suivant sur Facebook). Juste avant qu’il ne se lance à l’assaut du dernier tronçon de la Transcanadienne, avec une arrivée prévue le 24 août à St-John, dans la province du Terre-Neuve et Labrador. Bonne route !

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